L’abonnement à la téléphonie mobile peut se faire dans l’anonymat à Dakar. Ce constat est mis en exergue par les autorités de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), qui veulent y mettre un terme.
Les autorités de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) fustigent la pratique de l’abonnement tous azimuts. Elle est aux antipodes de la norme. « Les gens devraient s’identifier avant de pouvoir s’abonner. L’Artp, au regard des textes et lois, veut mettre de l’ordre et jouer efficacement son rôle », assure Elimane Oumar Ly , chargé de la Communication à l’Artp.
« La situation nous pose quelques soucis. La liberté de commerce, le droit à la communication sont certes garantis, mais, indépendamment de tous ces facteurs, un phénomène lié à la sécurité, à l’ordre public qu’il faut sauvegarder font qu’il devrait y avoir des préalables à respecter avant tout abonnement », fait remarquer le directeur technique Makhtar Fall.
L’identification du client pour le téléphone fixe ou le client post-payé (Téranga) est nécessaire auprès de l’opérateur. Les abonnés du prépayés « Diamono » et autres formules ne sont pas soumis à une facturation et constituent les 98 % du parc de la téléphonie mobile.
« Il faut encadrer, réglementer le secteur. Il ne s’agit nullement d’interdire. Il faut simplement faire en sorte qu’un certain nombre de conditions soient posées au départ pour que l’abonnement ne soit pas ouvert à des personnes anonymes », déclare le directeur technique de l’Artp.
C’est ainsi que ses services ont initié la concertation avec les deux opérateurs que sont Orange (Alizé) et Tigo, il faudrait que l’abonnement se fasse auprès des opérateurs, afin d’éviter les problèmes.
Conscient du fait que le développement de l’ « abonnement sauvage » ou « informel » est très dépendant des campagnes de promotion orchestrées par les opérateurs, le responsable technique de l’Artp penche pour une « bonne organisation, en mettant à la disposition des distributeurs un certain nombre d’outils, de règlements et une restructuration des circuits de distribution, pour que l’abonnement se fasse dorénavant dans des boutiques ou kiosques agréés et non plus dans la rue ».
« Nous allons préciser les choses par décret, qui fixe les conditions générales d’exploitation des réseaux de télécommunication ouverts au public et assure également les règles de concurrence. Nous adjoindrons un ou deux articles à ce décret », selon Makhtar Fall.
Une fois résolu, certaines menaces de mort ou autres atteintes à la vie privée et publique pourraient être jugulées, même si elles émanent de correspondants anonymes, puisque l’opérateur serait à même de lever l’anonymat.
Les clients qui désirent s’abonner devraient pour leur part aller vers les opérateurs ou distributeurs agréés et qui respectent les règles du jeu ».
Ibrahima Khaliloullah Ndiaye
(Source : Le Soleil, 5 décembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000