Les régulateurs des télécommunications de la sous-région ont signé des accords en ce sens ce mardi 9 novembre à Douala.
Des protocoles d’accords portant sur la mise en œuvre du règlement relatif à l’itinérance et à la suppression des frais d’itinérance en zone Cemac ont été signés à Douala hier, 9 novembre, par les régulateurs des télécommunications des pays de cet espace. Il s’est agi d’accords bilatéraux portant sur le roaming. Ou, plus précisément, sur la suppression des coûts générés par ce service, au sein du territoire communautaire. Un objectif poursuivi de longue date, qui vise, entre autres choses, à améliorer le confort des utilisateurs, mais aussi à paver la voie vers plus d’intégration de la sous-région et plus de croissance pour le secteur des télécommunications - la consommation pouvant être stimulée par l’annulation des frais susmentionnés.
« La suppression des frais de roaming correspond (... ) à une suppression de barrière, en vue d’une meilleure fluidité des échanges », va expliquer le président de la Commission de la Cemac, dans son propos de circonstance. Et si le Pr. Daniel Ona Ondo estime que le coût des services d’itinérance entre pays de la zone ait pu être légitime à l’origine, « il s’avère contre-productif aujourd’hui, lorsqu’on l’analyse à l’échelle communautaire », va-t-il relever. « Il pèse d’un poids sournois et insoupçonné sur les ressorts du marché commun », ajoutera le président de la Commission de la Cemac. Cette suppression des frais de roaming, prescrite lors de la 13e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat (tenue en novembre 2019 à Yaoundé), constitue aux yeux des acteurs réunis hier à Douala, une avancée majeure pour « une communion plus renforcée des peuples de l’espace Cemac ».
Mais il peut augurer aussi de lendemains meilleurs pour le secteur des communications électroniques dans la sous-région, et partant, pour la transformation digitale des pays concernés, selon le vœu émis par le ministre camerounais des Postes et Télécommunications. Minette Libom li Likeng voit là une niche de croissance « et de création de nombreux emplois pour les jeunes ». Pour le Minpostel, basculer dans le « free roaming » contribuera à améliorer la vie des citoyens se déplaçant dans l’espace communautaire, et à booster les affaires pour les opérateurs de téléphonie mobile. « Il constitue surtout une avancée fondamentale dans l’amélioration de l’accès aux services de communication électronique à moindre coût », va souligner la Minpostel.
Relevons que dans divers autres espaces régionaux en Afrique et à travers le monde, le « free roaming » est déjà en vigueur. Les travaux de Douala, qui se sont achevés hier, ont notamment enregistré la participation du Conseil africain des régulateurs.
(Source : Camreoon Tribune, 10 novembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000