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Télécommunications : Les acteurs diagnostiquent la tarification internationale

vendredi 16 décembre 2011

Le mécanisme de tarification internationale était passé à la loupe, avant-hier, lors d’un atelier organisé par la Commission nationale de la connectivité (Cnc).Les acteurs du secteur des télécoms ont discuté sur les enjeux de cette tarification pour l’économie nationale. Mais, n’ont pas voulu se prononcer sur la surtaxe sur les appels entrants qui est au cœur d’un bras de fer entre l’Etat et Sonatel.

Avoir le monde à ses pieds est devenu expression obsolète quand aujourd’hui il s’agit de l’avoir au bout de ses doigts. Car, ‘il suffit d’un clic pour avoir accès à toute sorte de connaissances, pour donner au monde entier votre point de vue... La place publique, c’est désormais l’espace internet’, a déclaré hier le président du Commission nationale de la connectivité (Cnc) et ministre d’Etat, Alassane Dialy Ndiaye. Il présidait le séminaire sur la tarification internationale et ses composantes, organisé par le Cnc. Aussi, précise-t-il que ‘dans les cinquante dernières années, on a accumulé 90 % de connaissances par les Tic. Nous sommes dans une période exceptionnelle où il est absolument vital d’être connecté’, a-t-il finalement conclu. L’enjeu de cette rencontre, en plus de montrer l’importance des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) dans le monde actuel, était également d’en décrire le fonctionnement en termes de tarification et de marchés. ‘Les télécommunications ont pendant longtemps été considérées comme une infrastructure nationale, gérée par l’Etat. Mais à partir des années 80, elles sont devenues une activité commerciale au même titre que d’autres’, note le conférencier Pape Gorgui Touré. L’expert international en tarification des services de communication décrit, en effet, un mécanisme de marché. Car, précise-t-il, ‘qui dit commerce, dit prix, dit concurrence, partenaires, échanges... Tout cela nécessite que les services qui sont offerts soient déterminés de façon objective, tenant compte de ce que cela coûte. Donc, on a besoin de faire la tarification’.

Décrivant les mécanismes de la tarification des communications internationales, il établit le constat simple que ‘quand on envoie un appel à l’étranger, on génère des coûts mais on en importe aussi. Pour ne pas avoir à donner de l’argent à l’étranger, j’ai intérêt à ce que le flux de trafic qui entre soit supérieur au flux de trafic qui sort. Si le volume de trafic entrant au Sénégal est inférieur à celui sortant, c’est un appauvrissement. Car on envoie des devises à l’étranger’, note Touré. Et pour réguler ce flux, l’expert observe qu’’on a intérêt à travailler sur des volumes élevés et des tarifs bas parce que c’est comme ça qu’on exporte au mieux’. En effet, plus le volume est important, plus le coût unitaire du service offert est enclin à baisser.

Concernant le débat sur la surtaxe des appels entrants au Sénégal, le conférencier n’a néanmoins pas souhaité s’y prononcer. Il a simplement témoigné de sa volonté de voir ce secteur être préservé tout en avouant qu’on ne peut empêcher à l’Etat de prendre ses décisions tant qu’elles sont conformes aux lois.

A l’origine de la rencontre, le Cnc est une structure mise en place par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, dans le but de ‘créer un organe de réflexion capable de porter sa vision à long terme du développement des télécommunications et des Ntics’, a indiqué Alassane Dialy Ndiaye. Il réunit les différents acteurs du secteur des télécommunications et constitue, selon le ministre, une structure unique et spécifique au Sénégal.

Anaïs Tankam

(Source : Wal, Fadjri, 16 décembre 2011)

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