Le ministre de la Recherche scientifique et technique, Mme Yaye Kène Gassama Dia, a procédé avant-hier au lancement officiel du symposium sur l’accès à l’information scientifique et technique qui a pour thème « La promotion de l’accès et le renforcement de capacités pour les ressources de l’information scientifique et les infrastructures Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans les pays en voie de développement ».
Ces travaux, qui sont terminés hier, seront suivis aujourd’hui par la rentrée solennelle de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal (Asts). La cérémonie sera présidée par le président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Au symposium d’avant-hier, le ministre de la Recherche scientifique a rappelé les engagements du Sénégal dans la promotion des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Le Sénégal émergeant sera synonyme à ses yeux d’un libre accès de tous à l’information. L’accès à l’information scientifique est une « surpriorité » pour les pays africains, a estimé Mme Yaye Kène Gassama Dia. Elle a aussi regretté la marginalisation des Pays en voie de développement au niveau des Tic et, pour y mettre fin, ces pays doivent bâtir des infrastructures solides et instaurer un environnement propice, afin de mettre fin au phénomène de fuite des cerveaux. Sortir les pays pauvres de l’ornière passe aussi par une promotion et un développement de la coopération entre le Nord et le Sud, a poursuivi le ministre de la Recherche scientifique et technique.
Au préalable, Fofack de Hippolyte, de la Banque mondiale, a disserté sur la « Vision de la science et des Tic dans le développement durable : rôle des Académies des sciences ». Il a abordé la barrière communicationnelle qu’est la langue en Afrique avant de mettre le doigt sur le grave problème de la marginalisation de l’Afrique en matière de connexion et d’infrastructures. Si le continent est bien connecté, a-t-il cru, on aura un monde de connaissance et d’expertise et il y aura un meilleur flux des capitaux. Cependant, il faut d’abord relever les défis de la production électrique, le renforcement de la recherche scientifique et la création d’une économie articulée avec l’industrie et l’Académie de recherche, pour mieux tirer profit des Tic.
L’Afrique doit également s’assurer que davantage d’étudiants choisissent des filières scientifiques, car la part du continent dans la recherche scientifique est de 2 % seulement. Pour y parvenir, les gouvernements, les universités, la Société civile, les médiats, le secteur privé, doivent jouer à fond leur partition, a-t-il ajouté.
Le représentant de la Banque mondiale a salué les efforts fournis par le Sénégal et le Kenya, deux pays à revenus faibles, mais qui ont investi dans les Tic. A ce symposium participent aussi l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis, l’Académie nationale des sciences de Chine. Il faut noter l’appui du Panel inter-académies.
MALICK CISS
(Source : Le Soleil, 1er février 2006)
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