Conscient des dégâts que l’application des surtaxes peut engendrer au niveau des parties prenantes et pire sur l’économie nationale, le Pdg de France Télécom a adressé un courrier à Me Wade, pour l’informer de l’urgence à retirer le décret sur la surtaxe sur les appels internationaux entrants. Avertissant que la surtaxe va produire l’effet contraire et entacher l’image du pays, Stéphane Richard, invite l’Etat à retirer ce décret.
France Télécom est aujourd’hui très préoccupée par la réintroduction de la surtaxe sur les appels téléphoniques internationaux entrants. La preuve en est que dans un courrier daté du 26 septembre 2011 et adressé au chef de l’Etat, Stéphane Richard, son Président Directeur général (Pdg) a invité Me Abdoulaye Wade, le Chef d’Etat à revenir sur sa décision et à procéder au retrait du « décret n°2011-1271 du 24 août 2011, rétablissant la surtaxe appliquée aux communications téléphoniques internationales entrants au Sénégal ». Dans sa correspondance, M. Richard, qui s’est réjoui de la sagesse du Président Wade qui « conscient et convaincu des effets néfastes de cette mesure sur le secteur des télécommunications, le consommateur sénégalais et les recettes de l’Etat », avait « adopté le décret n°2010-632 du 28 mai 2010 », indique que cela a été une « action de grande portée hautement et unanimement appréciée tant au niveau national qu’international ». Seulement regrette-t-il, contre toute attente, que lui et ses collaborateurs ont appris par le biais de la Sonatel qu’un courrier n°02082 MICOMTEL/CAB/DC portant notification du décret n°2011-1271 du 24 août 2011, informant ladite structure du rétablissement de « la surtaxe appliquée aux communications téléphoniques internationales entrants au Sénégal » lui a été remis le 26 août 2011.
Rappelant au chef de l’Etat les dangers de la mise en application d’un tel décret, et l’impact négatif que ce texte peut engendrer sur l’économie et l’image du Sénégal, le Pdg de France Télécom a souligné dans sa missive qu’« une telle surtaxe ne peut qu’entraîner l’opposition de l’ensemble des opérateurs, inquiets de la voir généralisée au détriment des populations alors que la tendance naturelle est à la baisse des tarifs pour réduire la fracture numérique. Par ailleurs, ce nouveau décret remet en cause, comme le premier décret de mai 2010, les droits de la Sonatel découlant des Conventions signées avec la République du Sénégal, des dispositions légales et réglementaires nationales et internationales en vigueur », fait-il savoir au chef de l’Etat. C’est pourquoi, précise M. Richard, « France Télécom, partenaire stratégique historique et actionnaire de référence de la Sonatel aux côtés de l’Etat sénégalais, espère que cette mesure sera définitivement annulée par vos soins ». Présent aux côtés de l’Etat sénégalais au capital de Sonatel depuis 1997, France Télécom, selon son Pdg, inscrit en effet son action dans la durée et souhaite disposer des conditions lui permettant de poursuivre à long terme l’accompagnement de Sonatel dans son effort d’investissement au Sénégal et dans la sous-région.
Youssouph Badji
(Source : Le Populaire, 14 octobre 2011
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