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Stratégie « Sénégal numérique 2025 » : La Sonatel veut être le partenaire privilégié de l’Etat

lundi 2 octobre 2017

L’Amicale des cadres de Sonatel a organisé, samedi dernier, un séminaire de réflexion sur le thème : « Numérique et environnement des télécoms pour un Sénégal émergent ». Elle a réitéré sa volonté d’accompagner l’Etat dans son objectif de faire du numérique un levier important du progrès économique et social.

Les enjeux liés à la connectivité, à la transformation du secteur des télécoms et les ambitions du gouvernement sénégalais déclinés dans le cadre de la Stratégie Sénégal numérique 2025 requièrent une réflexion approfondie et prospective de tous les acteurs. Les cadres de Sonatel s’inscrivent dans cette vision. Ces échanges autour de ces enjeux visent à formuler des recommandations et des propositions concrètes du secteur en vue d’atteindre les objectifs de développement numérique de l’Etat du Sénégal. Pour le président de l’Acson, Demba Diarra Mbodj, le secteur des télécommunications représente le socle sur lequel va s’élaborer la transition numérique de toute la société, avec un bouleversement des modes de vie des populations et des modèles économiques des entreprises. C’est la raison pour laquelle, à son avis, le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, en relation avec les parties prenantes publiques, privées et la société civile afin de maintenir sa position de pays leader innovant, par une utilisation généralisée du numérique à tous les niveaux de la société.

Législation inadaptée

Cette vision traduit l’option du Sénégal de s’appuyer sur le numérique comme catalyseur pour une transformation structurelle de l’économie nationale et de s’inscrire dans la société du savoir et de la connaissance de manière inclusive et durable. « L’ambition au plan économique est de redonner un nouveau souffle au secteur, en apportant de nouveaux relais et sources de croissance aux acteurs, et de porter ainsi la contribution du numérique au Pib à 10% à l’horizon 2025 », souligne-t-il tout en indiquant que Sonatel se veut être le partenaire privilégié de l’Etat dans le développement de l’économie numérique.

La stratégie Sénégal numérique permettra de créer 55.000 emplois, en 2025, et par un effet d’entraînement sur les autres secteurs, d’apporter 300 milliards de FCfa sur le Pib du Sénégal.

Le véritable relais de croissance du secteur du numérique, fait-il savoir, vient de la volonté de l’Etat de promouvoir l’investissement et le financement du développement des contenus locaux et des services numériques par des efforts soutenus d’appui aux Petites et moyennes entreprises locales du numérique. Toutefois, estime Demba Diarra Mbodj, ces orientations stratégiques d’innovation, de financement et de facilitation doivent être accompagnées par une série de réformes permettant de lever les contraintes en vue de rationaliser les activités économiques du secteur du numérique et d’accroître son rôle de locomotive dans la transformation structurelle de l’économie et de la croissance.

« Certes des efforts conséquents ont été réalisés ces 5 dernières années, notamment avec la création récente du ministère de la Communication, des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. Cette option permet une plus grande efficacité et efficience dans la gouvernance de l’économie numérique. Cependant, ces efforts d’optimisation risquent d’être vains si l’instabilité institutionnelle perdure dans le choix des dirigeants », confie-t-il, préconisant par ailleurs la création d’un conseil national. Cette instance consultative de haut niveau, qui regrouperait l’ensemble des parties prenantes, doit être activée, selon lui, afin de mieux asseoir une concertation qui fait défaut sur les sujets majeurs. Il urge également de réfléchir à réduire le décalage entre l’environnement du secteur et les textes législatifs et réglementaires.

Il a, en outre, entre autres, déploré la pression fiscale locale très élevée avec des pouvoirs de plus en plus étendus en faveur des maires, la « législation inadaptée et non concertée » qui engendre des obligations impactant le chiffre d’affaires des opérateurs… Alassane Aliou Mbaye

(Source : Le Soleil, 2 octobre 2017)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

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Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

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- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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