Le Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), en collaboration avec l‘Organisation des Professionnelles des Technologies de l’Information et de la Communication (OPTIC), a organisé hier à Dakar, une rencontre de réflexion sur le thème : « La Numérisation de l’Etat Civil : Enjeux et Perspectives ».
Le président de l’Organisation des Professionnelles des Technologies de l’Information et de la Communication (OPTIC), Antoine Ngom, a indiqué que le numérique est l’un des rares secteurs de l’économie où le secteur privé national dispose d’une expertise. Il s’exprimait ce mardi 28 mars 2017 à Dakar, à l’occasion d’une rencontre de réflexion sur le thème : « La Numérisation de l’Etat Civil : Enjeux et Perspectives ». « Aujourd’hui, on peut nous faire confiance dans le projet de la numérisation de l’Etat civil, mais aussi dans tous les projets d’envergure en matière de digitalisation. Nous avons un secteur privé très dynamique qui est à la pointe des technologies », a fait savoir M. Ngom. Selon lui, actuellement, les entreprises n’ont plus besoin d’attendre que les projets de l’Etat fassent des appels d’offres ou des consultations dans lesquels, très souvent, les entreprises nationales étaient écartées par les multinationales plus puissantes financièrement, car elles sont accompagnées par leurs autorités publiques qui ont une véritable politique à l’export. « Nous voulons dorénavant identifier des projets importants et aller en négociation directe avec l’autorité », a-t-il souligné. Revenant sur cette journée de réflexion, Antoine Ngom, par ailleurs vice-président du CNP, est d’avis qu’elle a pour objectif de réunir les différentes parties prenantes afin d’échanger sur la démarche à adopter pour mettre en œuvre la digitalisation de l’état civil et l’introduction de service e-citoyen. Ainsi, ce dernier soutient : « Sans un état civil sécurisé, il est totalement illusoire de penser que ces documents, même s’ils sont établis avec les technologies de dernière génération, puissent être fiables à 100% ». En effet, c’est une occasion pour le président d’OPTIC d’appeler l’Etat à une réflexion globale sur le lancement d’un grand projet national sur les documents sécurisés, avec une forte implication du secteur privé, à l’instar de ce qui a été fait avec Gaïndé 2000 pour la Douane.
Numérisation des archives du Sénégal réalisée à 35%
Quant à Mme Dieh Mandiaye Ba, Directrice du centre national d’état civil, on ne peut pas parler de modernisation de l’état civil sans parler de l’automatisation de la gestion et de la prise en charge des archives. A l’en croire, concernant la prise en charge, ils ont démarré la numérisation de l’état civil du Sénégal grâce au projet d’appui financé par l’Union Européenne. « Nous sommes à 35% de réalisation. Dans un an, on pourra terminer totalement la numérisation des archives du Sénégal », a-t-elle expliqué. D’après elle, tous les cabinets qui ont travaillé dans le cadre du projet d’appui à la modernisation de l’état civil sont des nationaux, sauf le consortium recruté par l’UE pour la formulation du projet. « Nous faisons confiance au secteur privé sénégalais et nous ne manquerons pas de continuer à travailler avec », a précisé Mme Ba.
Zachari Badji
(Source : Rewmi, 29 mars 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
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