Le nouveau gouvernement du Sénégal formé par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et dévoilé le jeudi 7 septembre dernier continue de susciter des réactions. Appréciant le département de la Communication, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) se félicite du retour d’un portefeuille ministériel plein centré autour de l’Economie numérique.
Le retour du secteur des télécommunications et de l’économie numérique dans l’appellation du ministère plein de la Communication, confié à Abdoulaye Bibi Baldé, jusque-là ministre de l’Environnement et du Développement durable, rencontre l’adhésion des acteurs des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Appréciant ce choix, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) relève que « notre pays le Sénégal a des atouts majeurs dans les télécommunications et l’économie numérique, l’un s’adossant sur l’autre », le tout « formant un écosystème pourvoyeur d’innovations et de potentiel de valeur ajoutée pour les usagers, entrepreneurs et innovateurs, bref pour l’économie nationale », lit-on dans un communiqué du Bureau exécutif du RESTIC.
Par conséquent, le RESTIC « attend du détenteur de ce portefeuille ministériel nouvellement installé le parachèvement des reformes d’envergure entamées au plan législatif et réglementaire, une implication plus active des acteurs de l’écosystème et des orientations claires sur notre politique numérique en relation avec nos objectifs d’émergence. Des pays comme le Rwanda, le Kenya, entre autres, ont vu la part de l’économie numérique dans leur PIB doubler voire tripler alors que le Sénégal tarde à capitaliser ses énormes atouts dont un capital humain de qualité et un secteur des télécommunications moderne et performant. Seulement ce secteur représente 12% du PIB et 8% de l’emploi tertiaire », précise la source. Pour la matérialisation de cette vision, les acteurs en appellent à « la mise en place de l’observatoire du numérique et du Code du numérique pour disposer de tableaux de bord fiables et de boussole sur nos progrès dans le secteur sont d’une extrême urgence. Aussi le RESTIC invite-t-il, par ailleurs, le nouveau de ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la main d’œuvre, Abdoulaye Diop, désormais ancien directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), « à explorer les mines d’emplois dans le secteur du numérique et du digital afin d’en faire un axe majeur de sa stratégie de lutte contre le chômage et le sous emploi des jeunes ».
En attendant, le RESTIC « exprime sa satisfaction avec le retour des du secteur des télécommunications et de l’économie numérique qui vont structurer le ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique. L’option du Premier ministre nous satisfait et reste cohérente avec la stratégie nationale de faire de l’économie savante, virtuelle, immatérielle, ou tout simplement l’économie numérique, un vecteur de productivité et de croissance contribuant ainsi à doper notre production de richesse globale », informa la même source.
Seynabou Bop
(Source : Sud Quotidien, 11 septembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000