Une circulaire, récemment adressée par le Premier ministre à ses ministres, fait désormais du site du Gouvernement hébergé sur le serveur de la Primature, « Le portail de l’information administrative ». En dehors de cette nouvelle mission assignée au site de la Primature, le Gouvernement s’est engagé sur la voie de la rationalisation de sa présence sur Internet en créant un domaine « .gouv.sn » sous lequel devront obligatoirement s’inscrire les sites des ministères et de leurs démembrements à l’exception des établissements publics et des organismes sous tutelle. Cette initiative est à saluer car en la matière l’Administration s’était jusqu’alors distinguée par des pratiques bien peu administratives ! En effet, aucune adresse distinctive ne permettait d’identifier les sites officiels, certains ministères possédant leur propre adresse (cf. http//www.mint.sn pour le ministère de l’Intérieur), d’autres possédant une page web hébergée sur le serveur d’un organisme qui étaient sous leur tutelle (cf. http://ns.cse.sn/mepn pour le ministère de l’Environnement) et d’autres encore étant hébergés sur des serveurs privés (cf. http://www.cyg.sn/bae pour BAE, le journal de la Douane). Cette rationalisation des noms de domaines administratifs s’accompagne d’un renforcement de la présence du Gouvernement sur Internet avec la mise en ligne de deux nouveaux sites créés par les ministères de l’Agriculture et de la Justice. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire avant que tous les départements ministériels ne soient sur Internet et il faut déplorer que certains ministères clés tels que ceux des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Commerce et celui ... de la Culture et de la Communication ne soient toujours pas visibles sur le Web. Ceci dit, il faut poursuivre l’effort de rationalisation en interdisant aux fonctionnaires d’utiliser dans le cadre de leurs activités officielles des adresses gratuites du type Hotmail ou des adresses obtenues auprès de fournisseurs de services Internet privés et en les obligeant à utiliser des adresses électroniques officielles délivrées par le serveur de la Primature. Un telle mesure aura pour avantages d’offrir une meilleure visibilité à l’Administration, de donner plus de crédibilité aux courriers électroniques envoyés par les fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions et de faire des économies substantielles en résiliant les nombreux abonnements souscrits chez les fournisseurs privés. Cela étant, afin que le serveur du Gouvernement soit en mesure de faire face à l’accroissement de la demande qui devrait inévitablement découler de la mise en oeuvre d’une telle politique, il faudrait dès à présent à renforcer les moyens humains, techniques et financiers dont il dispose pour lui permettre d’assurer un service de qualité. La rationalisation et le renforcement de la présence de l’administration sur Internet sont le passage obligé pour faire de l’Etat sénégalais un utilisateur modèle des technologies de l’information et de la communication capable d’impulser significativement et durablement le développement de la société de l’information.
Amadou Top
Président d’OSIRIS
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000