Le directeur général de la Radio télévision sénégalaise (RTS), Racine Talla a relevé la non prise en compte du numérique dans le nouveau code de la presse en gestation, convaincu que le "numérique va changer beaucoup de choses dans le paysage audiovisuel".
"A ce niveau-là, il y a des questions qui se posent pour savoir quel va être le nouveau visage de la RTS, sous quelle mode on va gérer la Télévision numérique terrestre (TNT) et est-ce que la RTS restera telle qu’elle est", s’est-il interrogé à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la RTS qui s’est tenu ce week-end à Saly-Portudal (Mbour).
Racine Talla a toutefois salué, dans ce processus, la générosité des acteurs de l’audiovisuel comme EXCAF Télécommunications qui est en phase avec la RTS sur beaucoup de points du code de la presse.
"Mais, nous ne sommes pas les décideurs, nous ne sommes que des structures qui sommes là, régies par des lois et des textes qui, parfois, ne requièrent pas nos avis forcément", a fait observer M. Talla.
Pour Racine Talla, "il faut, dans ce processus, faire de la place à la RTS, un organe du service public qui regorge de compétences, de l’expérience et qui constitue le diffuseur historique au Sénégal".
"Et comme c’est nous qui allons subir les impacts en plein visage, pas dans le sens négatif, c’est important que la RTS ne soit pas considérée au même titre que les autres. Parce que nous ne faisons pas la concurrence", a-t-il dit.
"On fera la concurrence pour l’audimat, pour l’audience, mais, même si on doit mourir dernier, le service public sera toujours là", a-t-il fait valoir.
C’est pourquoi, à l’en croire, "il y a des registres sur lesquels on ne peut pas partager souvent les mêmes points de vue. Sur la publicité, par exemple, on ne peut pas orienter un annonceur sur un canal qui ne l’intéresse pas. Il ne faut pas que le service public soit boulimique", a indiqué le DG de la RTS pour qui il faut aller vers une régulation dans ce domaine.
Il a estimé qu’on "ne peut pas adopter le nouveau code de la presse sans inscrire des articles qui orientent vers un réexamen de la gestion de la publicité".
Et, à son avis, "ce sont les professionnels des médias qui doivent prendre en charge les grosses interrogations, faire le plaidoyer là où il le faut, mais aussi faire ce qu’ils doivent faire, car personne ne le fera à leur place".
"Même si le code de la presse, sur le plan juridique, est bien fait, on ne sent pas la main de spécialistes de l’audiovisuel et du numérique, parce qu’on l’a laissé aux juristes. Et ça, il ne faut pas qu’on l’accepte, parce que le droit, ce n’est pas quelque chose de désincarné. Ça vient d’une matière. Et la matière qu’il vient organiser dans le cade du code de la presse, c’est la matière communication", a analysé Racine Talla.
(Source : APS, 24 octobre 2016)
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