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RASCOM : La BAD renforce le secteur des télécommunications de l’Afrique

mardi 24 juillet 2007

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) mardi à Tunis a approuvé un prêt privilégié de 50-millions de dollars EU au titre de son guichet du secteur privé pour appuyer un projet des pays membres de l’Organisation régionale africaine de télécommunications par satellite (RASCOM).

Le projet de RASCOM implique la construction et le lancement d’un système satellitaire sur orbite terrestre qui permettra d’offrir des services de télécommunications point à multipoint à travers toute l’Afrique. Le projet offrira : i) une gamme complète de services de télécommunications aux utilisateurs finaux ; ii) assurera une couverture totale de l’Afrique (urbaine et rurale), y compris des sites éloignés ; iii) rendra possible les appels téléphoniques internationaux et les connexions à Internet à bas prix ; iv) créera des liens directs entre tous les pays africains ; v) permettra des communications interurbaines dans chaque pays ; vi) rendra possible la réception d’émission de radio, de télévision et multimédia dans chaque pays ainsi que l’échange de programmes de télévision et de radio entre les pays africains ; et vii) permettra d’accroître la connectivité intercontinentale qui se trouve actuellement limitée.

L’impact du projet sur développement devrait touchera, entre autres i) les Communautés rurales : RASCOM fournira les services de téléphonie (ST) à travers toute l’Afrique, particulièrement à diverses zones rurales éloignées qui, auparavant, n’avaient pas d’interconnexion directe ; ceci se traduira par une valeur ajoutée économique substantielle. Les utilisateurs finaux des zones rurales bénéficieront d’un surplus du consommateur estimé à 1,2 milliards de dollars EU en valeur actuelle net, soit une moyenne d’environ 210 millions de $ EU par an ; ii) la Connectivité intercontinentale : RASCOM permettra une connectivité entre l’ensemble des pays africains à faible coût pour les opérateurs africains de télécommunications, comparé aux frais facturés par les fournisseurs de services existants ; ici) les Services de location de serveurs dédiés : on s’attend à ce que les abonnés de ces services, tels que les animateurs de TV, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) et les grandes sociétés, tirent profit d’un surplus estimatif du consommateur.

L’importance particulière qu’il accorde aux zones rurales montre que le projet aura impact socio-économique. Même si le projet RASCOM vise à couvrir tout le continent, l’impact le plus remarquable sera perçu dans les zones rurales. Le maximum d’impact sera atteint avec la mise en oeuvre des investissements GTS (Ground Traffic Segment) par les opérateurs de télécommunication des pays membres régionaux (PMR). Les agriculteurs auront un meilleur accès à l’information sur les marchés, aux prévisions météorologiques ainsi qu’aux nouvelles technologies. Cela permettra l’augmentation de la production, la relance des activités génératrices de revenu et le renforcement de la lutte contre pauvreté en milieu rural. Avec l’accès à Internet et aux services de télévision, les habitants des zones rurales, en particulier les femmes et les enfants, auront accès à de nouveaux moyens d’information et d’éducation. Cela contribuera à éliminer les barrières de l’isolement social et géographique que connaissent la plupart des zones rurales. Le projet permettra de combler le fossé numérique. L’initiative e-Ecole parrainée par la Commission e-Afrique du NEPAD favorisera la formation à distance par Internet et fournira une plateforme liée aux TIC à toutes les écoles secondaires et primaires (dans les zones urbaines et rurales).

Le projet de RASCOM s’inscrit en droite ligne des principales politiques et stratégies de développement du Groupe de la Banque ainsi que dans ses objectifs dans le cadre du NEPAD Le projet RASCOM offre un modèle pour des partenariats public- privé et aidera à créer un environnement favorable au développement du secteur privé en Afrique.

Source : Banque africaine de développement (BAD), 24 juillet 2007)

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