Le Sénégal dispose, désormais, d’un plan d’action national sur la protection des enfants sur internet. Cet instrument a été validé, hier, au cours d’un atelier organisé par la direction de la promotion de l’économie numérique et du partenariat qui relève du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique.
Le plan d’actions national sur la protection des enfants sur internet validé hier sera structuré à différents niveaux : l’Etat, la justice, les médias, la société, les Fournisseurs d’accès à internet (Fai), les victimes. Au niveau étatique, le gouvernement va assurer la gouvernance en aidant à mettre en place un cadre juridique et institutionnel qui va permettre de mieux protéger les enfants en ligne. Quant à la justice, ses acteurs seront formés pour une meilleure prise en compte de la protection des enfants sur internet. Les médias seront mieux sensibilisés et les Fai chargés d’aider à la mise en œuvre de ce plan grâce à des dispositions techniques pour éviter de fournir aux enfants des contenus choquants.
La protection des enfants sur internet est devenue une problématique majeure partout à travers le monde. Selon des statistiques de l’Unicef, chaque jour, plus de 175.000 enfants se connectent pour la première fois sur Internet soit un nouvel enfant chaque demi-seconde. En plus, sur les 4 milliards d’utilisateurs d’Internet à travers le monde, les jeunes de 15 à 25 ans constituent la tranche d’âge la plus connectée. Ces enfants sont exposés à des images choquantes ou même violentes. Ils sont souvent victimes de cyber-harcèlement, de tentatives d’escroquerie, de piratage de comptes ou d’usurpation d’identité. Face à toutes ces menaces contre les enfants sur internet, l’interdiction est-elle la meilleure solution pour protéger les petits ? Non ! répond Mme Laylee Mashiri, représentante de l’Unicef.
Selon elle, les priver d’Internet n’est pas la solution car les technologies de l’information et de la communication offrent aux jeunes beaucoup d’opportunités d’apprentissage. Il faut, dès lors, les protéger face à ces menaces sur la toile. Cette protection des enfants sur Internet, selon le directeur de cabinet du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Souleymane Diallo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, requiert « une action globale, en particulier lorsqu’il s’agit des citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables que sont les mineurs ».
« Comme autorité gouvernementale en charge du numérique, nous avons eu à mesurer l’ampleur de la question et avons décidé de prendre à bras le corps toute la problématique, bien entendu dans une approche inclusive où tous les acteurs et partenaires concernés seront mis à contribution pour réfléchir et partager leurs expériences et bonnes pratiques et surtout dégager ensemble les perspectives juridiques, techniques et organisationnelles », a déclaré Souleymane Diallo. Celui-ci promet que le gouvernement va appuyer et soutenir ce plan d’action national sur la protection des enfants sur internet dans sa mise en œuvre et sa pérennité.
Aliou Ngamby Ndiaye
(Source : Le Soleil, 1er mars 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000