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Privatisation de la Sonatel : Une opération dangereuse, selon son directeur fondateur

dimanche 10 mai 2009

Il est certainement la personne la mieux indiquée pour analyser la situation de la Sonatel - entreprise installée dans le tourbillon des privatisations cycliques de sociétés nationales. Ce, d’autant plus que Alassane Dialy Ndiaye en est le directeur fondateur. A ce titre, et en connaisseur du secteur des télécommunications, il juge de l’inopportunité de la cession de parts France Télécom, pour la pure et simple raison que, à travers le réseau (intelligent, ainsi qu’il le qualifie) de la Sonatel passent des infos concernant la vie privée des gens et des secrets d’Etat.

Selon Alassane Dialy Ndiaye, il ne faut pas régler un problème passager pour compromettre l’avenir. A en croire le directeur fondateur de la Sonatel (société née en 1985), la résolution des difficultés supposées de trésorerie de l’Etat doit s’écarter de la logique de cession de parts (9,8%) d’une entreprise aussi florissante que la société de téléphone à France Télécom. Mieux, l’invité ce dimanche de l’émission Grand Jury sur RFM (radio privée) dit : « Quand on a la chance d’avoir une poule qui ponds des œufs d’or, il ne faut la tuer ». Jugeant encore de l’inopportunité de l’opération de privatisation, il motive cet interdit par une autre réalité : le réseau de la Sonatel est un réseau intelligent par lequel passent des informations concernant la vie privée des gens et des secrets d’Etat.

Alassane Dialy Ndiaye a par ailleurs précisé que c’est l’Etat du Sénégal qui a sollicité France Télécom pour cette opération, et non l’inverse. D’accord sur le principe de l’ouverture du capital de la Sonatel aux privés sénégalais, il n’en demeure pas moins sceptique quant à la volatilité des actions. Parce que, explique-t-il, « au départ, 10% des parts étaient vendus au personnel de l’entreprise, mais au fil des années, une part importante des actions a été cédée à des tiers ». « Je ne suis pas sûr que le personnel détienne 5% des actions », indique l’ingénieur des Télécommunications.

Abdourahmane Sy

(Source : Ferloo, 10 mai 2009)

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