Le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers a procédé à la restitution au gouvernement gabonais représenté par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) des études de faisabilité du Projet CAB-Gabon (Central African Backbone, composante du Gabon). La cérémonie de restitution s’est tenue à Libreville ce 10 octobre 2019 en présence de nombreux cadres de l’administration gabonaise, de la Secrétaire Général du ministère de la Communication et de l’Économie Numérique, Liliane Massala, représentant son ministre ; du représentant du Secrétaire Général de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale Guicharf Tsangou ; et du représentant pays de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Selon le DG de l’Aninf, Alex Bernard Bongo Ondimba, le gouvernement gabonais, à travers l’ Aninf, avait sollicité et obtenu l’appui du Groupe de la BAD en 2017 à l’effet de poursuivre les études de faisabilité de plusieurs projets inscrits dans le portefeuille projet du plan sectoriel Gabon numérique.
L’accord de don d’un montant de 855 000 dollars, approuvé par le Conseil d’Administration de la BAD et complété par une contrepartie de l’ANINF, de l’ordre de 45 000 dollars, a permis de réaliser lesdites études, relatives aux composantes A et B du projet CAB-Gabon, qui permettront au Gabon d’être une référence en Afrique centrale en matière de TIC .
« Depuis 2009, sous l’impulsion de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, notre Pays s’est engagé dans le développement du numérique. Il entend en faire un levier majeur pour la diversification de l’économie, pour l’intégration sous-régionale, pour le développement d’une administration électronique et pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale », fait savoir Alex Bernard Bongo Ondimba.
Présent à cette cérémonie, Lin Mombo, le président du Conseil de régulation de l’Arcep Gabon, a indiqué que « ces études de faisabilité du projet CAB Gabon sont une première dans la sous-région et vont, de manière significative, améliorer le classement du Gabon en matière de TIC ».
Le détail des études
Ces études de faisabilité exhaustives techniques et économiques du projet CAB-GABON en mettent en exergue les points et phases clés de ces projets. Ces études font ressortir un chronogramme détaillé de la mission intégrant l’ensemble des activités, les intervenants, la durée de réalisation ainsi que les différents points formels à réaliser avec l’ANINF, les études de faisabilités de la phase 2 du projet CAB- GABON, composante A et enfin les études de faisabilité d’un datacenter/CSIRT/PKI, composante B.
La deuxième phase du projet CAB Gabon d’un linéaire de 2185 km devrait donc aboutir à la mise en place de deux datacenters. L’un à Nkok et l’autre à #Franceville. Tout comme un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (CSIRT) et d’une Clé d’infrastructure publique (PKI) seront mise en œuvre.
Pour rappel, le Backbone national gabonais qui fait partie du projet CAB-Gabon est un projet d’infrastructure qui consiste à interconnecter les pays voisins du Gabon, de sécuriser les réseaux existants et d’assurer l’extension du déploiement de la fibre optique sur le territoire national. A long terme, le projet CAB-Gabon permettra la baisse les coûts de communication ; l’amélioration de qualité de service ; le développement des applications, services et contenus numériques en direction des entreprises et des citoyens et enfin l’intégration du Gabon au cœur de la société de l’information et de la communication.
(Source : Digital Business Africa, 11 octobre 2019)
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