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Pour une meilleure productivité grâce aux tics : Abdoul Mbaye invite les banquiers à plus d’audace

mardi 13 septembre 2011

Parce qu’elles sont synonymes d’efficacité, de productivité, de sécurité contre la défaillance humaine, de justice contre les traitements discriminatoires, entre autres, Abdoul Mbaye, banquier à la retraite, pousse les décideurs à être plus audacieux en matière de Tics.

Face aux exigences fortes des clients et à l’environnement concurrentiel de leur secteur d’activité, les banques et institutions financières doivent s’appuyer davantage sur les possibilités qu’apportent les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour relever les défis futurs. C’est pourquoi, Abdoul Mbaye, banquier à la retraite, ancien administrateur directeur général de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao), conseille aux banquiers de faire preuve de plus d’audace avec les Tics qui, selon lui, peuvent être synonymes de ‘productivité, et donc d’efficacité, de sécurité contre la défaillance humaine, de justice contre les traitements discriminatoires, de reporting fiable et rapide pour assurer le contrôle interne d’une part, et aussi préparer la décision future d’autre part’. Mbaye qui s’exprimait hier au cours d’un séminaire sur ‘La Banque de demain : enjeux et perspectives’, organisé par Cresus Afrique, estime, en effet, qu’au-delà de tous ces avantages, la technologie reste le moyen par lequel la mise à niveau mondial d’une entreprise ayant fait ce choix, dans un contexte de concurrence planétaire, est le plus facilement réalisable. ‘La seule qualité des ressources humaines que l’on peut s’adjoindre n’y suffit plus. La qualité des outils mis entre leurs mains est devenu l’essentiel’, ajoute le banquier à la retraite. Qui, se gardant de disputer aux décideurs de demain ni chaussures ni siège, se permet néanmoins de leur conseiller d’être plus audacieux en matière de technologie. ‘Le seul conseil que je me permettrai de donner est que, en matière technologique, un dirigeant doit savoir être audacieux. Il faut certes se soucier des conditions de mise en œuvre et de maintenance d’une technologie complexe, mais toujours se souvenir que la technologie complexe simplifie traitement et procédures dans leurs parties assurées par l’homme. Vous devrez retenir que la technologie repousse à l’infini vos ambitions, et que seuls les moyens financiers à leur consacrer peuvent constituer une contrainte majeure’, dit Mbaye. Pour qui, la contrainte est certes majeure mais non absolue. Car, pense-t-il, sous contrainte financière ou souci de réduction de coûts, la technologie permet également la solution délocalisée ou ‘outsourcing’.

Selon l’ancien Dg de la Banque de l’habitat du Sénégal, le décideur ambitieux pour son entreprise doit se mettre en situation de veille vis-à-vis de la technologie, de ce qu’elle permet déjà, de ce qu’elle pourrait permettre demain dans un futur plus ou moins proche. ‘Il doit être en situation de recherche des applications auxquelles la technologie peut donner lieu dans le domaine d’activité particulier au sein duquel il évolue’, plaide-t-il.

Président de Cresus Afrique et spécialiste en informatique bancaire, Moustapha Sarr pense que la banque de demain changera fondamentalement avec ce qui existe aujourd’hui. Cela, argue-t-il, parce que les technologies de l’information et de la communication (Tics) apportent d’énormes possibilités. ‘Je pense qu’il est très important de traiter de questions aussi pointues pour préparer nos dirigeants à réduire la fracture numérique par le sommet. Le président de la République parle toujours de réduire la fracture numérique mais en passant par le bas. Moi, je pense que les dirigeants doivent d’abord être assez informés de ce que peuvent apporter les nouvelles technologies de l’information et de la communication’, soutient-il.

Seyni Diop

(Source : Wal Fadjri], 13 septembre 2011)

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