twitter facebook rss

Ressources

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Pour une intégration effective des TICE dans les programmes scolaires et la valorisation de nos salles informatiques

mercredi 19 décembre 2007

Aujourd’hui, l’implantation voire l’intégration des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) dans presque tous les secteurs de la vie courante est indiscutable. L’ordinateur se substitue parfaitement aux tâches manuelles répétitives d’administration, de gestion, de production, etc. Il est devenu indispensable à la vie quotidienne : « L’ordinateur est partout et gère notre vie sans que nous n’en ayons conscience ». Une raison suffisante pour avoir des ordinateurs à l’école.

L’école est l’endroit où a lieu l’éducation des enfants et des adolescents. Elle a pour fonction de transmettre et de construire des savoirs, mais elle a également pour mission de préparer l’adulte de demain à vivre en société, à vivre dans sa société.

Elle doit naturellement servir de catalyseur, de cadre d’implantation, d’expérimentation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication à l’apprentissage des élèves et à la formation continue des enseignants. La familiarisation avec l’outil informatique devient alors « une nécessité pédagogique ».

C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade au lendemain de son accession au pouvoir, en déclarant solennellement que « L’école que nous allons bâtir sera moderne et fortement dotée d’équipements informatiques, du préscolaire au supérieur. Que les établissements scolaires soient dotés des infrastructures et équipements nécessaires n’est plus, pour nous, un rêve utopique ». Extrait du « Soleil » 18/01/2007 : Concours général. L’outil informatique doit être un instrument au service de l’Education

L’usage de ces nouvelles technologies à l’école ne doit pas être conçu comme une pratique isolée, mais comme un élément structurant autour duquel peuvent s’organiser et se mettre en cohérence l’ensemble des activités pédagogiques. De ce point de vue, nous pensons que l’ordinateur et ses logiciels peuvent être considérés plutôt comme un répétiteur efficace et inlassable capable de contribuer à réduire considérablement la faiblesse des élèves dans les disciplines fondamentales (français, mathématiques, éveil...) liée en grande partie aux insuffisances de la gestion institutionnelle de l’organisation scolaire (gestion des classes à larges effectifs, à la rigidité des emplois du temps, etc.) et de supports pédagogiques (matériels didactiques, manuels scolaires...), au manque de qualification et de motivation des enseignants ; à exploiter au mieux les activités extra-muros ou de renforcement pédagogique prévues par les I.O. ou à organiser des séances de soutien scolaire en fonction du niveau de l’élève (encadrement rapproché des élèves en difficulté) en dehors des heures de classe.

Malheureusement les salles informatiques que l’on trouve dans certaines écoles ne sont pas encore équipées ou sont très vite transformées en « cybercafé ». Elles restent le domaine réservé de privés ou de bénévoles à qui l’on laisse carte blanche pour accueillir les élèves : la pratique se limite souvent à quelques manipulations hasardeuses sur Internet ; et par conséquent, nos élèves ne bénéficient nullement des possibilités accrues de cet « auxiliaire docile et efficace ».

En outre, le principal frein à l’introduction de l’informatique dans nos écoles se trouve souvent dans le manque de formation des enseignants, qui, s’ils n’ont pas confiance en leur maîtrise de la machine, hésitent à faire utiliser l’ordinateur à leurs élèves. Cette crainte de ne pouvoir trouver une solution aux problèmes techniques (plantage, installation, personnalisation, etc.) est évidemment beaucoup plus importante lorsque le matériel n’est pas très fiable.

« Ces soucis quotidiens de petite maintenance paralysent trop souvent (et fatalement) l’élan des enseignants qui s’intéressent à l’ordinateur pour leur classe ». Investir dans la formation des enseignants devient donc indispensable.

L’appropriation des nouvelles technologies pour les mettre au service de l’école passe par une réflexion de fond sur la didactique. Il faut concevoir leur intégration selon les contraintes inhérentes à chaque discipline, à l’organisation pédagogique et à l’environnement scolaire. Ce qui implique sans doute une réflexion conjointe des différentes compétences (enseignants, informaticiens du milieu, etc.) en vue d’élaborer une pédagogie commune qui, sous des modalités différentes, animerait les diverses actions quotidiennes.

Chaque enseignant devra donc maîtriser et utiliser rationnellement les nouvelles technologies éducatives pour soutenir les démarches qu’il entreprendra avec ses élèves dans cette classe virtuelle connectée à Internet.

Exemple : Une classe qui doit réaliser une synthèse d’expérience en biologie (germination du haricot par exemple) apprendra avec l’aide du maître à taper son texte, le corriger, le mettre en forme, insérer des photos qu’elle a réalisées ; elle pourra rechercher sur Internet des documents complémentaires, des images ou simplement des liens qui enrichiront son document. Enfin, elle pourra apprendre à mettre ce document en ligne sur le site Internet de l’établissement. Le fait de se concentrer sur le résultat plutôt que sur les outils rend cet apprentissage moins rébarbatif avec une triple efficacité : au niveau des contenus didactiques (le champ de la biologie), des outils dont la maîtrise va s’affiner au fil des travaux en cours d’année (les logiciels éducatifs, l’appareil photo...) et de l’organisation (déroulement dans le temps, répartition des tâches dans le groupe).

Mais il faudra dans le même temps que ce changement soit toléré et rendu possible par le législateur qui, à mon avis, doit imposer l’informatique dans les emplois du temps (au moins 2 heures/semaine par classe ne serait-ce qu’à titre expérimental dans certaines écoles déjà équipées et dans les Efi (Ecoles de formation des instituteurs)

En attendant plusieurs Comités de gestion des écoles appartenant à un même secteur pédagogique peuvent mettre leurs moyens en commun pour appuyer les efforts louables déployés quotidiennement par le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Education et les différents intervenants (Ong, Associations de développement, municipalités, bénévoles, etc.) pour équiper les écoles en outils informatiques et faciliter la création et l’équipement d’une salle informatique, à l’image des blocs scientifiques déjà implantés dans certaines régions du pays. C’est tout le sens qu’il faut donner à la publication de mon fascicule intitulé : « Projet de création d’une classe virtuelle dans chaque école ou secteur pédagogique » conçu sous forme de guide pratique.

Il a l’avantage de présenter succinctement les principes scientifiques et pédagogiques de l’Eao (Enseignement assisté par ordinateur), les conditions d’utilisation rationnelle des logiciels dans les apprentissages scolaires, en proposer une méthodologie appropriée pour une parfaite organisation pédagogique et un bon fonctionnement de la classe virtuelle et de recueillir enfin quelques témoignages et contributions d’éminents spécialistes des Tice (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) en France.

Et comme pour parfaire cette oeuvre, fruit d’une décennie de recherche/action, j’ai sélectionné et classé par discipline scolaire et par cours plus de 1.200 logiciels libres (ou avec licence) pour le primaire et la maternelle, conformément aux instructions officielles et les curricula en vigueur dans notre pays.

Ces programmes testés avec succès par des praticiens chevronnés dans leurs cours particuliers ne cessent d’enthousiasmer bon nombre de parents, d’élèves et d’enseignants.

En attendant la réaction des décideurs ou d’éventuels partenaires de l’école, j’ose croire que ces outils spécialement conçus pour un usage en classe informatique ne tarderont à occuper une place de choix dans les nouveaux programmes (curricula) et amélioreront incontestablement la qualité des apprentissages scolaires, volet important du Pdef.

Makhtar DIOP
Ecole Aby Kane Diallo
Tél. 77-405-57-15
makhtardiop5@yahoo.fr

(Source : Le Soleil, 19 Décembre 2007)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik