L’Assemblée nationale a voté hier le statut spécial du personnel du chiffre dont l’objectif vise à améliorer le niveau et les conditions de travail de ce corps et de lui permettre de bénéficier d’une retraite descente.
Le personnel du chiffre, composé de chiffreurs et cryptologues, est l’ensemble des techniciens en mathématique, physique et informatique qui assurent la sécurité des communications intérieures et extérieures des services de l’Etat. Le personnel du chiffre a accès à un certain nombre d’informations qui relèvent du secret d’Etat. Il n’a pas le droit de les divulguer. « Ces agents prêtent serment même après avoir quitté leurs postes. Même s’ils sont à la retraite, ils sont astreints à ne pas communiquer les informations qu’ils ont eu à connaître à l’occasion de leur activité professionnelle », a expliqué le ministre de la Fonction publique, du Travail, des Relations avec les organisations professionnelles et du Dialogue social, M. Mansour Sy.
Malgré ces lourdes charges et responsabilités, ce corps professionnel est en proie à plusieurs difficultés dans l’exercice de sa mission. Il est ainsi exposé à des tentations, dont la moindre est la vente des informations à la presse. C’est pour essayer d’améliorer leurs conditions sociales, qu’un projet de loi visant à renforcer le statut spécial du personnel de chiffre a été validé hier par les députés. « Il faut les mettre à l’abri de toutes difficultés pour leur permettre d’assumer leur missions dans les meilleures conditions. Il faut aussi insister sur la formation permanente, adaptée à des contextes environnementaux, pour leur permettre d’être toujours à niveau et de bien accomplir leur mission. Cela va aller dans le sens de les protéger davantage parce que quelle que soit la valeur d’un document, s’il n’y a pas la touche du personnel du chiffre, on ne peut pas l’utiliser », a affirmé le député Abdou Mbow. « Avec l’évolution des nouvelles technologies, la nécessité de relever leur niveau se pose parce que cela permet à notre pays de disposer de ressources humaines compétentes, au fait de ce qui se fait de mieux dans le secteur du contrôle et dans le secteur de la protection de données », a dit le ministre Mansour Sy.
Le personnel du chiffre s’occupe du chiffrement des messages qu’échangent les autorités en charge des affaires du pays. « Si nous n’avons pas de sécurité, toutes les autres activités dans notre pays seraient compromises. La cryptologie et le chiffrement sont aujourd’hui importants. Ces questions méritent de la part du chef de l’Etat une attention soutenue et des ressources de qualité doivent leur être affectées. Ces gens doivent être mis dans des conditions qui permettent également de travailler sereinement à la mission qui leur est confiée », a plaidé le député Samba Diouldé Thiam. Soumis au secret d’Etat même à la retraite, ce corps mérite selon le ministre du Travail, une retraite descente. « Il est normal d’envisager qu’il leur soit octroyé une prime dont le montant sera déterminé par décret, et qui va permettre qu’ils vivent bien de leur retraite et être dans des conditions qui évitent beaucoup de tentations, pour que les secrets d’Etat dont ils sont dépositaires puissent continuer à être préservés », a soutenu Mansour Sy.
Khady Sonko
(Source : Le Quotidien, 23 juin 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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Taux de pénétration : 123,34%
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