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Ouganda : Le gouvernement va davantage taxer les journalistes et influenceurs web

mercredi 14 août 2019

Depuis mars 2018, la Commission ougandaise des communications, un organisme de réglementation de l’État, a demandé à certains éditeurs en ligne de s’enregistrer et de s’acquitter d’une taxe de 20 dollars par an. Désormais, le gouvernement élargit l’application du règlement, en prélevant des frais sur les agences de presse et les influenceurs des médias sociaux très prisés, notamment des journalistes, des célébrités, des musiciens et des athlètes. Ainsi, la Commission annonce qu’elle examinera les sites de médias, notamment Twitter, Facebook, Instagram et YouTube, afin de déterminer les utilisateurs qui seront concernés par la mesure.

Et naturellement, la mesure suscite une levée de boucliers au sein des ONG et organisations de la société civile. Elle est très décriée et perçue comme étant une entrave grave à la liberté d’expression : « C’est une réglementation très restrictive. L’Ouganda est une société libre. L’Ouganda est une société démocratique. Donc, si la constitution donne le droit de jouir de la liberté d’expression, il ne devrait pas y avoir de clauses de récupération sous la forme de politiques et d’autres lois restrictives. « La liberté d’expression est un droit essentiel, et c’est la pierre angulaire de toute société démocratique, ce que j’en pense l’Ouganda, car nous avons attribué ces lois nationales, régionales et internationales relatives à la liberté d’expression », explique Catherine Anite, directrice exécutive du Media Hub pour la liberté d’expression, interrogée par nos confrères de VOA.

L’élargissement de cette mesure par le gouvernement intervient une semaine après que la militante politique Stella Nyanzi ait été condamnée à 18 mois de prison pour avoir écrit un poème brut sur la mère décédée du président ougandais Yoweri Museveni. Le groupe Unwanted Witness, qui surveille les droits numériques, a rapporté que 33 Ougandais ont été interrogés par la police ou accusés d’avoir établi des communications en ligne interdites entre 2016 et 2018. L’année dernière, le gouvernement a introduit une taxe sur l’utilisation des médias sociaux, facturant 200 shillings par utilisateur et par jour.

Jephté Tchemedie

(Source :Digital Business Africa, 14 août 2019)

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