Positionné comme l’un des centres technologiques les plus actifs en Afrique de l’Ouest, Le Sénégal a connu une forte croissance estimée à plus de 250% entre décembre 2013 et décembre 2015 dans le secteur de l’Internet mobile.
Ce secteur, constituant l’un des principaux potentiels de développement du domaine des TIC, voit l’émergence de plusieurs domaines tels que les jeux vidéo sur mobile, le mobile Banking, l’E-santé, des services de géolocalisation, etc. Avec un taux de croissance économique supérieur à 6,5% depuis 2015 dans ce secteur, le Sénégal commence à voir émerger une classe moyenne très connectée et consommatrice de contenus, offrant ainsi des opportunités à saisir à moyen terme.
La poussée dans ce secteur a suscité un grand intérêt et à cet effet un nombre croissant de développeurs et de jeunes entrepreneurs opérant le plus souvent dans le cadre de très petites entreprises (TPE), voire d’entreprises unipersonnelles a vu jour.
Cependant ces entrepreneurs rencontrent d’énormes difficultés face à un manque criard de données fiables publiques et disponibles dans la base informative. Que dire de ces entreprises étrangères à la quête de nouveaux marchés qui butent au manque criard de données (statistiques) ouvertes (open source), pouvant jeter les bases d’une étude de marché ou de piste de collaboration avec des start-up dans le domaine ? Quenini !
Malgré leur élan créatif, notamment en matière de créations de sites d’informations, d’applications utilisables à partir de téléphones mobiles, de solutions innovantes qui ont valu à bon nombre de jeunes sénégalais d’être régulièrement primés lors de compétitions internationales, ils sont souvent confrontés à un manque de données fiables, ce qui impacte lourdement sur leurs projets surtout lors des phases d’études de marché.
Ce manque de données fiables publiques fait également que beaucoup de multinationales désirant s’implanter au Sénégal reculent et rechignent à investir au profit d’autres pays africains à l’instar du Nigéria, du Ghana, du Rwanda ou de notre voisin la Côte d’Ivoire ! On peut en citer comme exemple cette entreprise hollandaise, commercialisant des suppléments de batteries smartphones qui a préféré s’étendre au Nigéria par le simple fait qu’elle n’avait aucune donnée fiable sur le nombre de temps (en moyenne) que passaient les sénégalais sur leurs devises. Welcome to Lagos !
Tout ceci constitue un frein à ce processus déjà engrangé et nuit lourdement à notre développement car le partenariat entre les entreprises déjà sur place et ces multinationales ne seraient que bénéfique.
C’est ainsi que nous encourageons l’ANSD et l’ARTP à collaborer avec les acteurs de ce milieu afin qu’ils puissent disposer de toutes les infos nécessaires. Sortir les données des tiroirs : nous nous en porterons que mieux ! Hélène Faye, Rédactrice Web Publi Tech Echo
(Source : Publitechecho., 16 décembre 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000