En pleine campagne de lutte contre la pandémie à la Covid 19, Orange modifie ses offres ce qui n’est pas du goûts des consommateurs. Depuis que la firme de Télécom a apporté des changements dans ses offres illimix et connexions internets, les internautes n’ont cessé de lyncher la structure qu’ils traitent de tous les noms d’oiseaux.
Selon Alpha Oumar Ka “Non seulement le réseau est mauvais mais aussi les tarifs excessif”. Le jeunes sur un commentaire appel à la “culture de résistance et à la dénonciation du silence coupable et complice de l’autorité de régulation”.
Sur la page Facebook de l’opérateur de téléphonie mobile, les messages fusent de partout et ne se ressemblent pas. A chacun son mécontentement, son ras le bol, pour déplorer la situation reçu comme une bombe.
De l’autre côté le régulateur est interpellé dans sa démarche pour sortir de son silence. pour Manou Diokh de son vrai nom Emmanuel DIOH, juriste et représentant d’internet sans frontière au Sénégal, “L’ARTP ne force pas l’Opérateur dans l’établissement des prix, mais il est à même d’encadrer ceux de l’Opérateur dominant, Orange” la grand question qu’il se pose est celle de savoir pourquoi le régulateur garde toujours le silence face à cette réforme qui n’est pas du goût des consommateurs.
Dans une autre mesure le juriste appelle à une migration totale et intégrale vers d’autres opérateurs pour mettre à nu l’arnaque téléphonique dont font face les citoyens à défaut d’un “Boycott, désabonnement ou migration”.
Comme le stipule l’Article 24 Telco : “Les tarifs sont fixés libremet par les opérateurs et fournisseurs de services. Toutefois, les tarifs des opérateurs puissants (peuvent) être encadrés par l’Autorité de régulation. Les opérateurs sont tenus de rendre ces services dans les meilleures conditions économiques au bénéfice des utilisateurs".
Il poursuit et estime toujours dans sa page facebook que : “Si la régulation des télécommunications n’est pas un mythe au Sénégal, l’ARTP interviendra sur les nouveaux forfaits d’orange comme elle l’avait fait avec le réseau Free lors de son entrée au marché…”.
“L’Autorité de régulation a commencé en 2019, à analyser les offres proposées par les opérateurs pour apprécier la réplicabilité des offres et leur caractère non discriminatoire, le respect des conditions d’une concurrence saine et loyale sur le marché, etc.…
A travers un modèle de validation des offres, l’ARTP a examiné tous les catalogues de services des opérateurs et ainsi vérifier la rentabilité des offres déjà lancées sur le marché », poursuit-il dans sa dénonciation. Pour lui, toutes les offres jugées non conformes, c’est-à-dire ne répondant pas aux exigences du modèle ont été revues conformément aux règles de saine concurrence.
Les réalités du marché actuellement c’est la pandémie qui mène à une tendance haussière des usages du numérique. Mais ça, l’autorité ne le comprend pas. Elle a sûrement reçu l’offre avant nous.
Comme le dit bien l’adage : à toute chose malheur est bon, l’opérateur Free profite de la situation pour se positionner sur le marché et se rapprocher de plus en plus des populations. En attendant d’y voir plus clair, c’est bien partie pour une campagne de séduction de proximité menée par Free.
(Source : Social Net Link, 24 juillet 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000