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Mme Fatimata Sèye Sylla, Directrice de DFI au Sénégal : “ Nous travaillons dans le souci d’assurer une pérennité des solutions ”

mardi 9 mars 2004

Dès le démarrage effectif de ses activités, en octobre, DFI s’est mise à la tâche. “ Nous avons fait une étude des besoins avec des questionnaires adressés aux entreprises, nous a expliqué Mme Fatimata Sèye Sylla, dans son bureau d’Ouest-Foire, au siège de DFI. C’est ensuite qu’a été publié un appel à manifestation d’intérêt, dans la presse et sur le site www.appel-d-offres.sn. Le programme DFI cible deux types de bénéficiaires : d’abord, les entreprises qui ont des projets pour lesquels elles veulent des solutions basées sur les NTIC, ensuite les entreprises qui doivent résoudre les questions posées par les apporteurs de projets. Toutes les deux catégories sont sélectionnées, sur la base d’appels à manifestation d’intérêt, par un comité composé d’Américains et de Sénégalais (gouvernement et secteur privé).

Lorsqu’un projet est sélectionné, “ nous lançons un appel à manifestation d’intérêt pour trouver un prestataire de services qui va travailler avec nous pour développer la solution ”. Cependant, explique Mme Sèye Sylla, l’intervention de DFI ne se mesure pas en termes de financement de projet. “ C’est un appui à l’expertise ; s’il s’agit, par exemple, de développer un logiciel, nous travaillons avec les experts de l’entreprise. En même temps, nous formons le personnel de cette entreprise dans le souci d’assurer une pérennité afin qu’il y ait, lorsque nous allons nous retirer, le personnel pour continuer”.

Quatre projets ont été lancés : “ i-Finances ” pour la mise en place de systèmes de paiement électronique pour lequel DFI attend l’offre de sociétés prestataires ; “ accès aux marchés ” dont le but est d’améliorer l’accès des PME aux marchés grâce aux TIC ; le projet “ télécentres/cybercafés ” pour lequel DFI a reçu seize propositions généralement axées sur la formation et l’équipement. Mais, puisque DFI “ ne donne pas d’équipement ”, Mme Sèye Sylla affirme que le programme a une stratégie pour apporter à ces structures l’encadrement pour avoir accès au financement, maîtriser les questions de gestion, notamment les coûts de revient. “ Nous ne comprenons pas comment un télécentre peut-il vendre l’unité à 55 ou 60 FCFA. Il y a le local, il y a l’électricité, il y a la Sonatel, etc. Nous ne savons pas comment ils font pour s’en sortir ”. En fait, ceux qui pratiquent de tels prix ne s’en sortent pas puisque, souligne Mme Sèye Sylla, il y a “ un fort taux des cybercentres et des télécentres qui ferment du fait d’une mauvaise maîtrise des coûts de revient ”. Une évolution vers de nouveaux services à valeur ajoutée leur permettrait d’avoir plus de marge bénéficiaire et d’offrir plus d’emplois, conclut-elle.

Pour le projet “ renforcement des capacités des entreprises ” en termes de management, deux bénéficiaires ont été sélectionnés, une université privée (accès à la documentation) et un cabinet médical (gestion efficiente des dossiers des malades pour gagner du temps et améliorer la qualité des prestations).

Un cinquième projet, qui sera lancé prochainement, concernera plus spécifiquement le renforcement des capacités des prestataires de services.

Au volet des “ activités parallèles ” de l’initiative DFI, un “ cyber-louma ”, “ une idée du président de la République ”, est en train de naître actuellement quelque part à Sandaga. Il devrait ouvrir ses portes à la fin du mois de mars, déclare-t-on à DFI. Equipé en ordinateurs par la présidence de la République, ce cyber-louma va offrir aux commerçants de Sandaga des accès internet, des services de comptabilité, de recherche de prix, de pages web, etc., sans compter la formation. Et “ si les résultats sont positifs, l’idée sera répliquée dans toutes les régions ”, affirme avec conviction la directrice de DFI qui souligne, par ailleurs, l’appui que le gouvernement apporte à DFI en termes de moyens et d’expertise.

Actuellement, DFI emploie 14 volontaires, sept Sénégalais et sept Américains. Les Sénégalais sont des jeunes étudiants, nouveaux diplômés issus de diverses écoles de formation ; les Américains, provenant du secteur privé, viennent pour des missions de trois, six mois, etc., selon les cas. Il n’y pas encore de volontaires du corps de la paix, mais le projet qui va être initié à Fatick devrait en accueillir les premiers. DFI s’est constitué une base de données de quelque 236 volontaires, avec des données recueillies à la foire de l’emploi (décembre 2003) et avec la récente caravane des PME à Saint-Louis.

ALAIN JUST COLY

(Source : Le Soleil 9 mars 2004)

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