"Tous les Sénégalais vont payer plus chers pour leur appels aussi bien entrants que sortants, avec l’application de la surtaxe sur les appels internationaux entrants. Sans compter que c’est la mort programmée de la Sonatel." Me El Hadj Diouf justifiait ainsi les raisons de la lutte que mène l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel, lors de la conférence de presse qu’il donnait hier. "Au nom du principe de la réciprocité, les opérateurs de téléphonie à qui le Sénégal applique des taxes sur leurs appels entrants vontn eux aussi appliquer le même procédé pour ne pas avoir à payer plus cher à ceux d’ici", explique Me Diouf qui s’indigne de voir le consumériste Momar Ndao, président de l’ASCOCEN, défendre ce projet "diabolique" du président Wade au détriment des consommateurs. "C’est inhumain de la part de Momar Ndao et Wade" s’est-il offusqué. Il demande ainsi au président de l’ASCOCEN de s’occuper plutôt du fonctionnement de l’Artp et surtout des 18 milliards qu’il a reçus en 2010 en provenance de la Sonatel (16 milliards) et des deux autres opérateurs. "Mon ami Momar a choisi le camp de l’argent, mais malheureusement pour lui, il a mal vu cette fois-ci et il ne verra que du feu", a martelé Me El Hadj Diouf.
du projet de surtaxe sur les appels entrants, l’avocat de la Sonatel estime qu’il vise essentiellement deux objectifs : trouver autant de fonds que possible pour le plan B de Wade qu’il présentera aux élections de 2012, "sachant que sa candidature sera rejetée". Et rie n’est écartée du côté du "régime aux abois", selon l’avocat qui a donné l’exemple des milliards que cherchent à récupérer ces derniers en s’emparant de la gestion des ordures retirée à la Mairie de Dakar. Le deuxième objectif serait, selon Me El Hadj Diouf, de tuer définitivement la Sonatel, comme ils ont procédé avec beaucoup d’entreprises florissantes à l’image des ICS.
"Le projet n’aboutira pas", a formellement martelé Me El Hadj Diouf, selon qui la Cour suprême qui a été saisie, annulera le décret du Président Wade. Ce dernier n’ayant pas conséquence de "s’enfermer dans sa chambre pour créer des impôts et les répartir dans les secteurs qu’il veut". Cela doit relever d’un vote à l’Assemblée nationale et jusque-là, rien de tel n’a été fait, relève l’avocat. Sans compter, à l’en croire, que l’argent qui entre dans le pays ne peut passer outre le circuit du Trésor national pour aboutir directement dans les caisses de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) qui fait du 50% pour lui et pour la présidence.
Ndèye M. Diop
(Source : Enquête, 27 août 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000