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Macky Sall : "Il y a urgence à voter le nouveau Code de la presse"

dimanche 23 novembre 2014

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné, samedi, l’urgence de voter le nouveau Code de la presse proposé par le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication, pour "consacrer définitivement la dépénalisation des délits de presse", mais également réguler "l’information sur l’Internet".

‘’J’ai politiquement informé notre groupe parlementaire que nous souhaitons reprendre ce Code de la presse et le faire adopter en définitive. Il n’ y a pas de péril dès lors qu’il n’existe pas de journaliste en prison pour des délits de presse’’, a-t-il dit, samedi, lors de la clôture des 43èmes Assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF).

Au fond, ’’on gagnerait à avoir un code de la presse puisque de toute façon il n’y a pas de journaliste en prison et il y en aura pas’’, a-t-il expliqué.

Le projet de Code de la presse, élaboré depuis plusieurs années, est au niveau de l’Assemblée nationale. Le Groupe parlementaire de la majorité a été invité à reprendre le document pour le voter, afin de consacrer la dépénalisation des délits de presse.

Pour le chef de l’Etat, il n’y a pas de problème de liberté d’expression au Sénégal pour les journalistes qui viennent d’installer un tribunal des pairs.

’’Lors de l’installation du Tribunal des pairs, j’avais dit que, désormais, si nous avons des reproches à faire à des journalistes, on va s’adresser à cette instance’, a-t-il rappelé aux participants.

Il a invité le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, le député Djbril War, présent dans la salle, à aider le gouvernement à faire aboutir le vote du projet du nouveau Code de la presse.

Il a également souhaité que la Convention collective qui régit les professionnels de la communication soit renouvelée dans le cadre de ce code de la presse pour une amélioration globale des conditions de travail des journalistes.

Pour le chef de l’Etat, la question de la carte nationale de presse reste également une question de fond qu’il faut régler, puisque ‘’l’exercice du métier de journaliste doit être défendue par les journalistes, pour éviter que tous ceux qui sont recalés quelque part s’immiscent dans leur profession, sans formation ni aucune pratique’’.

‘’Les journalistes doivent défendre leur métier, c’est à ce moment seulement qu’on peut améliorer de manière sensible les conditions d’exercice du métier’’, a-t-il insisté, devant un auditoire de journalistes francophones.

Il faut aussi que les journalistes règlent les problèmes d’abus dans leur corporation, puisque des gens s’invitent dans la profession et l’utilisent comme un moyen de chantage pour des motivations politique et économique. Toutes choses qui font qu’il y a lieu de mieux s’organiser, a-t-il souligné.

Le chef de l’Etat a promis d’accompagner la presse au Sénégal qui continue d’être une presse libre et de qualité.

En lieu et place du discours d’usage pour clôturer les travaux des 43èmes Assises de l’UPF axées sur le thème ‘’Jeunes face au numérique’’, le président Macky Sall a accepté de se prêter à la formule de questions-réponses avec trois journalistes choisis d’avance par le comité de l’UPF avant la cérémonie.

La question de la régulation de l’information sur le net a été également au cœur des échanges entre le chef de l’Etat et les quelques journalistes triés sur le volet par l’UPF.

’’Derrière l’anonymat du clavier, parfois on détruit des vies. N’importe qui peut se lever pour créer un événement et susciter un débat sur la page de commentaires avec tous les abus possibles’’, a-t-il fait observer.

Les questions de l’information des jeunes avec la révolution numérique, la question de la transition au Burkina Faso et la liberté d’expression au Sénégal avec le projet de code de la presse, ont été au centre des échanges entre le chef de l’Etat et les journalistes francophones.

(Source : APS, 22 novembre 2014)

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