Les travaux du parc technologique de Diamniadio vont bientôt démarrer. L’annonce a été faite par Malick Ndiaye, directeur de cabinet du Ministre des postes et des télécommunications qui intervenait hier, mardi 19 avril, lors de l’atelier de partage du document de plaidoyer pour le développement des Pme de l’économie numérique.
« Cette année 2016, nous allons réaliser l’un des grands projets du secteur qui est la construction du parc des technologies numériques de Diamniadio dont le financement de 70 millions d’euros, soit environ 45 milliards de francs Cfa est bouclé et le démarrage est imminent », a-t-il indiqué.
Selon lui, ce parc est constitué de trois grands immeubles qui seront prêts à l’emploi destinés aux entreprises qui évoluent dans le secteur des Tics au Sénégal.
Il sera constitué également, dit-il, d’un centre pour l’hébergement d’activités de très haut niveau et d’un centre d’incubation de start-up qui servira d’extension à l’incubateur de Dakar qui aujourd’hui ne satisfait que 10% des besoins en incubation.
« Ce parc sera aménagé sur le site de 25 hectares sur le pool urbain de Diamniadio et constituera la première et la plus grande plateforme régionale de promotion de l’innovation et du développement des numériques. Créateur d’emploi, ce parc sera également une infrastructure de classe internationale qui fera du Sénégal définitivement une plaque tournante attractive pour l’investissement dans le secteur des Tic », laisse-il.
Revenant sur les contraintes qui affectent le processus de développement de l’économie numérique, relevées dans le document de plaidoyer de l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic), Malick Ndiaye soutient : « Aujourd’hui, avec toutes les grandes innovations qui interviennent à grande vitesse dans ce secteur, nous avons entrepris de procéder à l’actualisation globale du cadre juridique avant la fin du premier semestre 2016 ».
Selon lui, cet exercice permettra de mettre à niveau le cadre juridique du secteur des Tic face aux mutations technologiques, socio-économiques et juridiques en procédant à un audit et à une prise en compte des nouvelles problématiques qui se posent au secteur.
Il s’agit, précise-t-il, de la question de l’accès aux capacités internationales, de la question du partage des infrastructures, et de la suppression des barrières excessives à l’entrée sur le marché de nouveaux acteurs.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 20 avril 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000