Le département d’Etat américain, l’équivalent du ministère des Affaires étrangères, a publié le 5 octobre 2017 un communiqué sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. De manière générale, il se dit « profondément préoccupé par la violence et la perte de la vie humaine dans les manifestations qui ont eu lieu dans ces régions depuis le 1er octobre ». Dans la foulée, le département d’Etat « exhorte le Gouvernement du Cameroun à respecter les droits de l’homme et la liberté d’expression, y compris l’accès à Internet ».
Cette mise en garde du gouvernement américain fait suite au vaste mouvement de revendication que connait depuis bientôt un an ces deux régions à majorité anglophones du Cameroun. Ils revendiquent le fédéralisme. Par contre, l’aile extrémiste revendique l’indépendance de cette partie.
En réponse à cette fronde, les pouvoirs publics avaient dans un premier temps coupé Internet durant trois mois dans les deux régions contestataires, entre janvier et avril 2017. Durant le weekend du 1er octobre 2017, jour où les indépendantistes entendaient proclamer unilatéralement leur indépendance, des perturbations sur le réseau Internet avaient également été signalés dans les régions contestataires. Mais le ministère des Postes et Télécommunications avait démenti toute tentative de coupure de l’Internet.
Pour l’instant, le gouvernement camerounais n’a pas officiellement réagi suite à la correspondance du département d’Etat américain. Cependant, à l’occasion du Cameroon Business forum qui s’était déroulé en avril 2017, la ministre des Postes et Télécommunications avait rappelé que le gouvernement camerounais a le droit de prendre les mesures qu’il juge adaptés pour garantir la sécurité des populations, ainsi que l’intégralité de son territoire. Elle ajoutait ensuite que la décision de suspendre Internet était « une décision souveraine de l’Etat » camerounais pour répondre à une situation de crise qui était observée durant une période de tensions.
(Source : TIC Mag, 6 octobre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
15 418 058 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 131
Taux de pénétration des services Internet : 92,29%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
6693 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
256 010 abonnés
215 687 résidentiels (84%)
40323 professionnels (16%)
Taux de pénétration : 1,52%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
19 742 292 abonnés
Taux de pénétration : 118,18%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800