La responsable de recherche à Balancing Act, Isabelle Gross, a affirmé mercredi que le privé n’est pas en mesure d’effectuer tout seul le passage de l’audiovisuel de l’analogique au numérique, ajoutant que cela ne doit pas non plus être imposé par l’Etat.
‘’Le secteur privé ne peut pas faire la transition tout seul et d’un autre côté, le gouvernement ne peut pas l’imposer tout seul’’, a-t-elle déclaré au cours d’un atelier sur la transition numérique au Sénégal.
L’atelier, qui prend fin mercredi, a pour objectifde fournir des informations sur les questions clés liées à la migration vers le numérique. Il est le fruit d’un projet conjoint entre l’Association pour le progrès des communications (APC) et Balancing Act avec le soutien de l’Open sociaty institute (OSI).
Il va également servir de cadre pour découvrir l’état des lieux actuel au Sénégal et discuter des approches pour résoudre certains des principaux enjeux.
Revenant sur les différents processus qui vont aboutir à la mise en oeuvre de la stratégie dans plusieurs pays africains, américains et européens, elle a rappelé la nécessité de mettre en place des mécanismes et une stratégie adaptée pour y parvenir.
Dans son exposé intitulé :’’ Transition vers le numérique : Au-delà de la question, comprendre les enjeux, les défis et les potentiels avantages’’, elle a aussi souligné les challenges et bénéfices pour le numérique.
‘’Un des grands et le plus important est d’identifier les bénéfices, les meilleurs usages possibles et l’utilisation des fréquences pour permettre le développement des autres services’’, a-t-elle dit.
L’amélioration du signal et la qualité des images, le fait d’accroître le nombre de personnes qui peuvent accéder à la télévision et par extension à l’électricité, d’offrir un contenu diversifié et d’augmenter l’emploi et un plus grand accès aux médias à la population, sont autant de bénéfices que permet le numérique.
Un autre avantage non moins important concerne les questions liés à la technologie et à tout le processus juridique (la réglementation) et économique qui doit accompagner le passage au numérique, prévu en 2015 pour la radio et 2020 pour la télévision.
‘’Le challenge est de ramener le prix du boîtier à un accès au grand nombre de foyers (10 à 15 dollars)’’, a-t-elle indiqué, soulignant qu’il faut travailler avec tous les acteurs en mettant l’accent sur la communication pour une large sensibilisation des populations.
(Source : APS, 29 juin 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
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