Suite à l’attribution de la première licence mobile du pays à Safaricom en mai dernier, une nouvelle page s’ouvre pour la libéralisation du marché télécoms éthiopien. Au centre de l’attention des investisseurs, la société télécoms publique.
Le gouvernement de la République fédérale d’Ethiopie, à travers son ministère des Finances, a procédé mardi 14 septembre au lancement officiel de l’appel à propositions pour les 40% du capital d’Ethio Telecom. L’appel est lancé à toutes les entreprises intéressées par une entrée sur le marché télécoms local, aux côtés de la société publique et ne se limite pas uniquement à celles qui ont déjà officiellement exprimé une marque d’intérêt pour cette vente d’actions.
Les entreprises spécialement ciblées par le gouvernement éthiopien sont « celles capables d’apporter de la valeur ajoutée à la compagnie [Ethio Telecom, Ndlr] en apportant les meilleures pratiques en matière d’opérations, de gestion de l’infrastructure et de capacités technologiques de nouvelle génération », a souligné le ministère des Finances. En somme, l’Ethiopie recherche un partenaire de qualité qui pourra aider Ethio Telecom à réaliser pleinement son potentiel. Au terme de l’exercice 2020, l’entreprise a publié un revenu de 56,5 milliards de birrs (1,25 milliard USD). En croissance de 18,4%, par rapport à l’année précédente.
A travers cet appel à propositions pour la privatisation partielle d’Ethio Telecom, le gouvernement entame une nouvelle phase du processus de libéralisation de son marché télécoms initié depuis le 10 juin 2019 avec la promulgation de la loi portant libéralisation du secteur des télécommunications. La première phase achevée le 22 mai dernier a vu l’attribution de la toute première licence mobile du pays à Global Partnership for Ethiopia, le consortium formé par Safaricom, Sumitomo, Vodacom, Vodafone et CDC Group.
Jusqu’à présent, les autorités éthiopiennes n’ont révélé aucune estimation véritable du montant qu’elles souhaitent tirer de la vente des parts minoritaires d’Ethio Telecom. Le gouvernement a toujours davantage mis en exergue sa volonté d’améliorer l’efficacité de l’opérateur public, sa compétitivité et son accès au capital, la qualité de ses services pour en faire un pilier de l’économie nationale.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 15 septembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000