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Le Royaume-Uni investit dans la résilience des pays africains à la cybercriminalité

vendredi 21 mai 2021

Entre développement accéléré des infrastructures télécoms et numérisation des services, l’Afrique prépare sa transformation numérique. Mais cette dernière pourrait se solder par un échec si le continent ne sécurise pas ses systèmes d’information.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab (photo), a annoncé un nouvel investissement de 22 millions de livres sterling (31,2 millions USD) pour renforcer la résilience des pays d’Afrique et de la zone Indo-Pacifique à la cybercriminalité. Le Royaume-Uni a prévu à cet effet de collaborer avec Interpol dans la mise en œuvre d’un nouveau centre de cyberopérations dont les activités seront menées depuis l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et le Rwanda.

« Notre objectif devrait être de créer un cyberespace libre, ouvert, pacifique et sûr, qui profite à tous les pays et à tous les peuples. Nous voulons que le droit international soit respecté dans le cyberespace, comme nous le ferions ailleurs. Et nous devons montrer comment les règles s’appliquent à ces changements technologiques, aux changements des menaces et aux tentatives systémiques de faire d’Internet un espace sans loi », a déclaré Dominic Raab lors de la conférence CYBERUK tenue la semaine dernière.

Abritant certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique où se développent l’e-commerce, le paiement en ligne, l’e-santé, etc. devient progressivement une cible de choix pour les cybercriminels. Alors que la transformation numérique du continent suscite à nouveau un regain d’attention, sécuriser le cyberspace devient indispensable pour lui garantir de jouir des dividendes de la quatrième révolution industrielle.

Dans un rapport publié en 2020, Google et la Société financière internationale (SFI) estiment que l’économie numérique pourrait représenter $180 milliards de l’économie africaine d’ici 2025 et $712 milliards d’ici 2050. Le Royaume-Uni croit qu’améliorer la collaboration, l’échange de renseignements, la traque des cybercriminels entre les pays d’Afrique contribuera à préserver ce potentiel économique.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, 21 mai 2021)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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