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Le Cap-Vert investit plus d’un demi-million de dollars dans sa cybersécurité

jeudi 22 avril 2021

L’attaque cybercriminelle qu’a vécu le gouvernement capverdien en novembre 2020 lui a ouvert les yeux sur le réel niveau de protection numérique du pays. Conscient des enjeux de la quatrième révolution industrielle, il a pris des mesures pour corriger les manquements et renforcer les points forts.

Le gouvernement du Cap-Vert a décidé de renforcer la sécurité de ses systèmes d’information. Lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 14 avril, il a autorisé à cet effet un emprunt financier de 56,8 millions d’escudos (près de 618 000 USD) pour la Núcleo Operacional da Sociedade de Informação (NOSi), agence publique chargée du développement numérique national, auprès de la Caixa Económica de Cabo Verde. L’emprunt, garanti par l’Etat, est valable cinq ans.

Le gouvernement a expliqué que l’augmentation à l’internationale des activités malveillantes liées à la cybercriminalité et les défis auxquels le Cap-Vert est confronté sont des préoccupations qui appellent à des mesures gouvernementales de lutte appropriées pour garantir l’intégrité de son cyberespace.

Le fort intérêt que l’Etat capverdien accorde au renforcement de la sécurité de ses systèmes d’information fait suite à la cyberattaque qu’a subi le réseau technologique privé de l’Etat (RTPE) – plateforme numérique qui permet aux agents de l’Etat d’accéder à divers services communs tels que l’Internet, la messagerie électronique, des solutions applicatives de gestion, etc. – le 26 novembre 2020. Le ramsomware WannaCry a bloqué l’ensemble du système informatique de l’Etat, entravant les communications internes et externes, perturbant divers services critiques de l’Etat.

En janvier 2021, le président de la République, Jorge Carlos Fonseca, interpelait déjà les forces armées du Cap-Vert sur la nécessité de se préparer à une nouvelle forme de guerre qui gagnera de l’ampleur dans un monde qui se numérise. Il démontrait à quel point le développement numérique du pays serait vain sans capacité pour protéger la confidentialité des communications, des transactions financières, les données privées des personnes et des sociétés.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, 21 avril 2021)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
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  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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