Les populations les plus marginalisées ne doivent pas être laissées en rade dans l’accès aux Technologies de l’information et de la communication (Tic).
Cet avis est défendu par l’Unesco. Il s’agit de permettre à ces populations de bénéficier des potentialités des Tic grâce à la création de réseaux de centres multimédia communautaires nationaux viables. La volonté de l’Unesco va se traduire par le projet pour la réduction de la fracture numérique dans les centres ruraux, urbains et périurbains, lancé hier. « Un projet qui a pour but de banaliser l’accès à l’Internet dans les villages les plus reculés », note le ministre de l’Information, Mamadou Diop Decroix.
Un Centre multimedia communautaire (Cmc) offre l’avantage d’associer une radio de proximité et des infrastructures d’un télécentre communautaire avec des ordinateurs connectés au net ainsi que d’autres outils informatiques. Certaines zones rurales sont ciblées. Notamment ce qui a été identifié comme « un arc de crise » et qui concerne la zone qui va de Podor à Kolda et qui constitue un axe de pauvreté où l’implantation du Cmc va être d’un apport important pour la prise en charge des problèmes de développement.
Cette initiative internationale de l’Unesco en faveur de la création de ces Cmc cherche à renforcer l’acquisition de capacités et compétences par les communautés et agit en faveur de la réduction du fossé numérique, en associant la radio de proximité avec Internet et les technologies associées. Ces Cmc ont d’autant plus d’impact en Afrique que « le moyen d’information et de communication le plus répandu reste la radio. Le seul médium qui soit disponible sur toute l’étendue d’un territoire. Parce qu’il se trouvera toujours quelqu’un à l’écoute et qui vous transmette la nouvelle qui vous concerne », analyse la représentante du Breda, Carrie Marias. Le constat fait est que dans les années à venir la radio restera encore pendant longtemps la première et, bien souvent, la seule source d’information pour les pays en développement.
« Ces centres vont délivrer des contenus qui répondent aux préoccupations des populations par la diffusion d’informations relatives aux domaines de l’éducation, de la santé ainsi que des thèmes portant sur la citoyenneté en modulant le contenu de l’information diffusée à la radio dans ce sens », affirme le Chargé d’affaires de l’ambassade de Suisse à Dakar, Pascal Decosterd.
Pour la réalisation de ce projet, il faut, toutefois, que les communautés de base disposent d’une structure associative et communautaire solide pour que les instruments puissent être utilisés avec plus de responsabilité, avertissent les promoteurs du projet. Ces radios vont côtoyer, sur place, les radios communautaires déjà existantes et qui œuvrent dans les programmes similaires. Mais, les initiateurs des Cmc pensent qu’il n’y a pas de risque pour un doublon. Les deux outils seront plutôt complémentaires.
Amadou M.NDIAYE
(Source : Le Quotidien 13 octobre 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000