Longtemps parmi les mauvais élèves du continent pour la mauvaise préparation de son secteur des télécommunications, la Gambie veut tout changer. Le pays a décidé d’apprendre des autres pour tirer davantage profit des opportunités financières qu’offrent les TIC, Télécoms.
Une délégation du ministère gambien de l’Information et des Infrastructures de communication a séjourné au Ghana, à Accra, la semaine dernière. Elle est venue apprendre de l’expérience du pays hôte dans la gestion et le développement du secteur des télécommunications.
Selon Ebrima Sillah, le ministre gambien de l’Information et des Infrastructures de communication, chef de la délégation gambienne, « cette visite leur permettra de renforcer l’écosystème de l’innovation en Gambie, à travers l’adoption et la mise en œuvre des politiques et stratégies favorables à l’innovation, de promouvoir et de favoriser l’entrepreneuriat numérique en Gambie par le biais d’entreprises d’innovation dirigées par le gouvernement, d’améliorer l’environnement politique et réglementaire des TIC et d’assurer une utilisation accrue de l’infrastructure TIC et un meilleur accès aux services TIC ».
Dans l’ensemble des rapports d’organisations internationales, notamment l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Gambie figure parmi les nations du continent avec un mauvais niveau de développement de l’environnement télécoms. Dans le Network Readiness Index 2020, Portulans Institute et Sterlite Technologies Limited classe le pays à la 21e place africaine pour sa maturité technologique, l’accès de sa population aux services télécoms, sa réglementation et la contribution du secteur télécoms dans l’économie. Sa moyenne est de 29,40 sur 100. Le Ghana occupe le 9e rang africain.
Avec un secteur télécoms mieux préparé, le ministère des Télécoms gambien pense que le pays pourra davantage bénéficier de plusieurs effets leviers pour son économie. Dans son rapport 2019 « Economic contribution of broadband, digitization and ICT regulation Econometric modelling for Africa », l’UIT estimait qu’un accroissement du taux de pénétration du haut débit mobile de 10% a le potentiel de faire croître le produit intérieur brut (PIB) de 2,5% ; une amélioration de la réglementation peut induire une croissance de 0,68% dans la numérisation ; un accroissement de la numérisation de 10% peut susciter une croissance de 1,9% du PIB.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 17 septembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000