L’intersyndicale des travailleurs de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (SONATEL) et le syndicat français Solidaire unitaire et démocratique (SUD PTT) de France Télécom, actionnaire principal de la SONATEL, ont annoncé, lundi à Dakar, qu’ils envisagent de créer, ‘’dans les meilleurs délais’’, une structure transnationale regroupant les syndicats de la SONATEL et de France Télécom.
Présentée dans un contexte de libéralisation - privatisation comme ‘’un véritable instrument face aux pouvoirs de la multinationale’’, la structure, dénommée ‘’comité de groupe + MONDE +, s’inspire des comités de groupe Européens ‘’imposés’’ par l’Union européenne aux multinationales opérant en son sein.
L’Etat sénégalais a décidé de casser, à partir de juin 2004, le monopole - notamment sur le fixe - de la SONATEL, opérateur historique des télécommunications au Sénégal et selon les syndicalistes français de SUD PTT, l’Etat français également envisagerait de privatiser France Télécom qui a contracté une dette de 70 milliards d’euros et décidé, de ce fait, de réduire, depuis l’année dernière, ses investissements.
Ce ‘’comité groupe + MONDE +’’ s’inscrit dans le cadre d’une ‘’solidarité réelle’’ entre les deux syndicats et se propose de promouvoir un ‘’lieu de discussions’’ sur ‘’la stratégie’’ de groupe de l’entreprise employeur, sur ses choix économiques et financiers, sujets qui nous intéressent tous de manière générale’’, a indiqué Hélène Adam, secrétaire fédérale et membre du Comité Européen de France Télécom.
‘’Nous devons nous occuper des travailleurs de la filiale’’, a dit Adam qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, à l’issue de la visite d’une délégation du syndicat français à Dakar.
Nos intérêts sont les mêmes. Si nous nous divisons, si nous ne savons pas nous organiser, on ne pourra pas avancer’’, a-t-elle encore dit ajoutant que ‘’le groupe (France Télécom) ne s’arrête pas aux filiales européennes. Il faut vite être capable de s’opposer à une politique qui nous attaque tous’’.
Elle a cité, à cet effet, les risques de réduction des coûts, de l’investissement et ceux liés à la suppression de l’emploi à la suite des pertes enregistrées par France Télécom et qui sont essentiellement dues, selon elle, à la ‘’spéculation financière’’.
‘’Il faut profiter d’être dans la même entreprise pour imposer à son employeur un certain nombre de revendications de base’’, a insisté Adam qui a souligné, en particulier, la nécessité d’un ‘’alignement’’ des prestations sociales au niveau des deux entreprises partenaires.
‘’On ne peut pas être dans un même groupe et ne pas harmoniser certaines règles’’, a dit Madou Kane du Syndicat des cadres et du personnel d’encadrement (SYNES) de la SONATEL qui a assuré que des mesures seront prises dans le cadre du développement de la ‘‘dimension groupe’’.
‘’Si les règles ne sont pas harmonisés, il peut y avoir des difficultés pour se sentir concrètement dans un groupe’’, a ajouté M. Kane.
Dans un communiqué conjoint rendu public vendredi au cours de leur conférence de presse, le SNTP et SUD PTT ‘’réaffirment ensemble leur attachement à la défense de l’emploi, à un salaire correct, à une réelle protection sociale au développement du droit syndical, à de bonnes conditions de travail, au droit de chaque salarié à une retraite décente avec une pension adéquate’’.
(Source : APS 14 mai 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000