Avec la Covid, les Kenyans ont suivi les recommandations du gouvernement en matière de paiement pour freiner l’avancée de la maladie. Ainsi, le mobile money a explosé de 26,17% en 2020 par rapport à 2019, avec une valeur financière de $45,3 milliards entre janvier et novembre.
Selon les données de la Banque centrale du Kenya, le segment du mobile money a largement bénéficié de la crise du coronavirus au détriment de celui des cartes bancaires. Le nombre de transactions qui était de 1,7 milliard de janvier à novembre 2019 est passé à 4,4 milliards durant la même période en 2020. Soit une croissance de 160,45%.
La valeur financière de ces transactions se chiffrait à 5 000,025 milliards de shillings kenyans (45,3 milliards USD) contre 3 962,834 shillings kenyans (35,9 milliards USD) en 2019. Soit une croissance de 26,17% portée par le message du président de la République Uhuru Kenyatta, le 20 mars 2020. Il préconisait aux populations l’adoption du paiement mobile pour freiner la propagation du virus. Le nombre d’abonnés est d’ailleurs passé de 58,039 millions en novembre 2019 à 65,766 millions en novembre 2020.
Par contre, du côté des cartes bancaires, les chiffres montrent un ralentissement des opérations. Selon la Banque centrale du Kenya, les banques ont enregistré 59 952 025 transactions par carte de crédit de janvier à novembre 2020 contre 71 696 773 au cours de la même période en 2019. Soit un recul de 11 744 748 transactions.
En valeur financière, le segment de la carte bancaire a enregistré 579,445 milliards de shillings kenyans de janvier à novembre 2020 contre 576,388 milliards de shillings kenyans durant la même période en 2019. Soit une légère croissance de 3,057 de shillings kenyans (0,53 %). Entre 2018 et 2019, la croissance de la valeur financière des transactions par carte bancaire était de 31,47%.
Pour le marché kenyan, la croissance du mobile money durant la Covid-19 pourrait occasionner un changement des habitudes de consommation qui profitera au e-commerce et au segment de la logistique. C’est la promesse de nouveaux emplois à travers les nouveaux investissements dans la création de nouvelles entreprises de livraison, de services en lignes, etc.
(Source : Agence Ecofin, 20 janvier 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000