L’Afrique est sur de bons rails en matière de progrès digital, même si par ailleurs, elle reste lourdement handicapée un sous-équipement en termes d’infrastructures technologiques et d’un développement en ressources humaines. C’est l’enseignement tiré mercredi dernier, d’un panel intitulé « Objets connectés et Big Data : Où en est l’Afrique », au deuxième jour du Salon international des professionnels de l’Economie numérique, dans le cadre des Assises de l’entreprise tenues les 21 et 22 févier derniers, à Dakar
Le potentiel du digital et les opportunités d’insertion et d’auto-emploi sont inestimables. Ce virtuel insuffisamment exploité en Afrique, faute d’investissements infrastructurels, technologique et humain handicape inexorablement le développement du digital. C’est ce qui ressort de la communication des panelistes débattant mercredi dernier, 22 février 2017 à Dakar, au deuxième et dernier jour du Salon international des professionnels de l’économie numérique sur la thématique : « Objets connectés et Big Data : Où en est l’Afrique », tenu dans le cadre des Assises de l’entreprise 2017. « Aujourd’hui, il y a fort à faire en termes d’investissements en infrastructure réseau, en compétence humaine, et en technologique. Ces leviers de développement enfreignent conséquemment le développement de l’Afrique », a dit Youssef Hassani directeur de BI BIG DATA CRM. Tout de même, « l’Afrique est sur la bonne voie.
Des alternatives innovantes de technologies de communication à bas coût sont développées en Europe et accessibles pour palier ce gap. Aujourd’hui, un objet renvoie à certain nombre d’informations d’où le challenge de faire en sorte que cette information ne coûte pas trop chère », a-t-il expliqué, tout en indiquant qu’« il y a des protocoles de communication qui permettent de communiquer avec ces objets là, notamment les nouveaux protocoles de communication ».
Cheikh Tidaine Diop, responsable solutions des services à contenus - Chef de service Projets et Services Innovants à Sonatel de souligner toute la stratégie d’encadrement et de développement engagée en étroite collaboration avec « le ministère de l’enseignement supérieur pour les centres de recherche et d’études, sur la ville de Dakar notamment Smart city et Setup Dakar... . C’est dire véritablement que les autorités sont convaincues de la valeur du digital en terme d’auto-emploi et de retombées économiques », fait-il savoir.
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 25 février 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000