BroadGroup, un cabinet britannique d’audit et de conseil, encourage dans un récent rapport les pays d’Afrique subsaharienne à développer des centres de données pour accélérer leur développement. Les pays africains, singulièrement les pays de l’Afrique subsaharienne, sont nettement sous-équipés, en centres de données, selon BroadGroup.
En dehors du Kenya, du Nigéria et de l’Afrique du Sud, révèle la société d’audit et de conseil, aucun autre pays d’Afrique subsaharienne n’est suffisamment équipé en centres de données, des infrastructures conçues pour le stockage, le traitement et la distribution des données.
De telles lacunes, indique le rapport, peuvent entraver le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication et, plus globalement, la croissance économique dans les pays concernés.
Un des rédacteurs de l’étude de BroadGroup, Alex Preston affirme que « l’arrivée du câble WACS et celle envisagée du câble BRICS devant relier entre eux les pays émergents [dont fait partie l’Afrique du Sud] permet désormais à la région de bénéficier d’une connectivité encore jamais atteinte. Du coup, grâce à la baisse importante du coût de la bande passante dans les prochaines années, les centres de données [il y en a une cinquantaine en Afrique du Sud] joueront un rôle éminent au niveau de la croissance économique durable de la région ».
(Source : Agence Ecofin, 28 juin 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000