Fortunes diverses pour le Trésor et l’Institut de prévoyance des retraités du Sénégal (Ipres). Pour 199 642 actions vendues, le premier a empoché 19,82 milliards de francs Cfa. Quant au second, seules 75 003 actions lui ont apporté 13,5 milliards francs Cfa.
La vente des actions de l’Ipres, au-delà des querelles d’actionnaires sur l’autorisation de la vente, a permis à l’entreprise des retraités de gagner 13,5 milliards pour 75 003 actions vendues, à raison de 180 000 francs l’unité, à la date du 5 juin 2008, comme l’indique d’ailleurs le N°108 du Bulletin officiel de la cote de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm). Et le ministre d’Etat Innocence Ntap Ndiaye, devant les parlementaires, lors du vote du budget de son ministère, avait révélé que « l’Ipres a fait une plus-value de 11 milliards ».
Répondant à une interpellation du président du groupe libéral et démocratique », Doudou Wade, qui se félicitait de « l’idée lumineuse de l’Ipres d’avoir vendu ses actions au moment opportun », le ministre de la fonction publique avait déclaré : « c’est aujourd’hui que l’on se rend compte qu’ils (les responsables de l’Ipres) avaient bien fait de vendre ces actions ». Seulement, Innocence Ntap Ndiaye, assurant la tutelle financière, n’avait pas manqué de dénoncer l’opacité qui a entouré cette vente. « Ce que nous avons déploré et nous continuons de le déplorer, parce que les statuts de l’Ipres sont toujours ce qu’ils sont, c’est que l’obligation d’information n’a pas été respectée », déclare Mme Ndiaye . L’Etat du Sénégal, par contre, a vendu plus de d’actions que l’Ipres, mais à un prix inférieur presque de moitié. En effet, les 199 462 titres échangés au prix de 100 000 francs pièce, à la date du 25 novembre 2008, ont apporté aux finances publiques la somme de 19,82 milliards de francs Cfa. Du coup, l’on se rend compte que l’Etat a perdu la même somme si on sait qu’au début de l’année, quand l’Etat, pour des problèmes de trésorerie, avait l’intention de vendre, l’action Sonatel était à 199 880 francs. Pour notre interlocuteur, spécialise en bourse, « l’Etat a cédé à la pression médiatique pour ne pas vendre au moment opportun. Or, il arrive un moment en bourse où il faut vendre ». Seulement, des informations recueillies auprès du ministère des Finances précisent que l’avis de passation de marchés consistait « à faire une étude pour donner des hypothèses de vente de tout, de la moitié, du tiers ou du quart des actions que l’Etat détient dans diverses sociétés ».
Si, pour l’Ipres, il reste 75 000 actions non encore vendues, pour l’Etat, par contre, c’est le flou total. Parce que personne ne sait à combien s’élèvent les actions flottantes et ce qu’il reste des 28% qu’il détient. Ou encore qui a acheté ces actions flottantes.
Bachir Fofana
(Source : Le Populaire, 27 novembre 2008)
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