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Développement des NTIC en Afrique subsaharienne : Taïwan choisit le Sénégal pour un projet pilote

lundi 29 novembre 2004

Le Sénégal a été choisi pour accueillir un projet pilote sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) initié par le Fonds de Développement et de Coopération Internationale (ICDF en Anglais) de la République de Chine-Taïwan.

Le Fonds de Développement et de Coopération Internationale (ICDF en Anglais) de la République de Chine-Taïwan organise, depuis le jeudi 25 dernier, dans un hôtel du centre-ville, une rencontre sur l’apprentissage interactive et mutuelle sur les politiques en matière de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

La manifestation regroupe en fait, outre des participants du Sénégal, d’autres venants du Burkina Faso, de Gambie, du Tchad et de Sao Tome et Principe. Tous représentants de pays « amis » de Taïwan, avec lesquels celui-ci envisage de « renforcer la coopération multiforme, en l’élargissant à de nouveaux domaines dont les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication », selon son ambassadeur, M. Yun-Cheh Huang. Des pays, a-t-il constaté, « engagés à combler leur retard » dans ledit domaine.

Les participants proviennent des gouvernements, de l’administration académique, du secteur privé et d’ONG des cinq pays. Le travail a consisté en un échange d’expériences sur la question. Les experts taïwanais ont présenté les leurs en montrant tous les avantages tirés de la recherche en NTIC. Ils ont en outre exposé sur le rôle que le système scolaire peut jouer dans le défi de la réduction voire l’éradication de la fracture numérique.

Dans le cas d’espèce des liens Education et NTIC, le Sénégal a fait valoir, entre autres, le projet développé par l’ONG World Links, laquelle a mis en œuvre un programme d’informatisation des écoles du moyen-secondaire destiné à améliorer la qualité de l’enseignement au moyen des NTIC. L’expérience se heurte cependant à des difficultés liées notamment au parc informatique insuffisant (en moyenne un ordinateur pour 150 élèves) et aux capacités faibles, à une lenteur de la connexion et une généralisation lente dans le cycle moyen.

Selon le Secrétaire général-adjoint de l’ICDF, M. Pai-Po Lee, l’objectif est de faire une collecte d’informations qui servirons à définir les types d’assistance à apporter.

Un projet expérimental

De l’avis du Conseiller technique chargé de la communication du ministre de l’Education, M. Bourama Diafouné : « il y a beaucoup d’avantages à tirer des expériences taiwanaises ». Il pense notamment à l’université publique de Dakar avec laquelle l’ICDF envisage, du reste, de coopérer avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). La nature de la collaboration serait établie de commun accord avec les autorités rectorales, souligne l’expert taïwanais.

D’ores et déjà, l’ICDF réfléchit à un ambitieux projet-pilote sur les TIC pour lequel le Sénégal a été choisi comme pays-pilote, révèle le Dr Pai-Po Lee. Celui-ci consiste en 3 aspects. D’abord créer une liaison électronique de l’ensemble des Missions Technique Taïwanaise (MTT) au Sénégal et dans certains pays de la sous-région, soit une « e-MTT ». Ensuite, développer les TIC dans les zones rurales, à travers la formation qui bénéficiera de « l’appui matériel et des installations nécessaires ». Ce dernier volet relève de « l’e-Education » et dont l’objectif déclaré est de doter les populations ciblées de « connaissances informatiques pour mieux faire face à la pauvreté à partir des opportunités qu’offrent les TIC ». Dans ce sens, la maîtrise des TIC intéresserait, par exemple, la valorisation des productions agricoles en vue d’échanges commerciaux. Quant au dernier point, il a trait au développement de l’« e-Gouvernement » dont les modalités de mise en place feront l’objet de discussions avec l’Etat du Sénégal.

Si le choix du pays devant accueillir le projet-pilote a été porté sur le Sénégal, c’est lié au développement de ses infrastructures de télécommunication et électriques, aussi bien en zone urbaine que rurale, explique M. Lee.

Le Dr Lee indique, qu’avant mars 2005, des experts taïwanais viendront au Sénégal pour discuter des modalités de sa mise sur pied et établir le budget y afférent. Le projet-pilote en gestation est prévu pour 2 à 3 ans, précise-t-il, ajoutant que l’expérience sera étendue après aux autres pays.

M. L. BADJI

(Source : Le Soleil, 29 novembre 2004)

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