Les groupes Sud Communication et Wal Fadjri ont, dans le passé, partagé les mêmes locaux. C’était à leurs débuts, à la rue Raffenel. C’est Babacar Touré, le président du groupe Sud Communication, qui l’a rappelé hier, au cours d’une rencontre avec Sidy Lamine Niasse. Ce dernier était au cinquième étage de l’immeuble Fahd pour "soutenir le groupe Sud" contre la décision de l’Etat du Sénégal qui a décidé de l’exproprier de son site sis sur l’avenue Lamine Guèye. En la circonstance, M. Niasse a laissé entendre que "nul n’a fait plus que le groupe Sud qui est entré dans l’Histoire par la grande porte". Ainsi, a-t-il poursuivi, "les autorités, en décidant d’exproprier un terrain dûment affecté à un groupe qui fait la fierté des Sénégalais, traduit du coup le recul de l’Etat de droit dans notre pays". Sidy Lamine a averti qu’au-delà de Sud, "c’est toute la presse qui est menacée", précisément les "organes soucieux de la crédibilité attachée à leur métier et de l’effectivité des libertés fondamentales garanties par notre Constitution". Pour barrer la route aux "différents harcèlements du pouvoir pour museler la presse", le patron du groupe Wal Fadjri en appelle à "un élan solidaire". Si le coup contre le groupe Sud réussi, a-t-il averti, "chacun devra alors attendre son tour". Il a exhorté les travailleurs à faire bloc pour défendre leur outil de travail. Dans son adresse, Babacar Touré, qui a salué l’initiative de son hôte, a laissé entendre que "le plus difficile est derrière". Il a révélé que les avocats de son groupe sont déjà "à pied d’œuvre" et que, conformément à la loi, une commission de conciliation se penchera demain, vendredi, sur le sujet. Ce sera autour du gouverneur de Dakar, Saliou Sambou. Cette commission de conciliation prévue par la loi 76-67 du 2 juillet 1996 se limitera cependant à "constater l’accord et le désaccord entre la Direction de l’enregistrement, des domaines et du timbre et la Sarl Sudinvest sur le montant de l’indemnité relative à l’expropriation du Tf n° 1671 (ex-1351 et 4174/Dg)", comme précisé dans la lettre envoyée le 18 novembre au directeur général de Sudinvest par le directeur de l’Enregistrement. Autrement dit, l’Etat n’entend pas revenir sur sa décision d’exproprier le groupe Sud Com. Pourtant, Babacar Touré est d’avis que son groupe n’a jusque là "attaqué personne", et qu’il faut "faire la part des choses entre un livre qui a son auteur" et l’entité qu’il dirige. Pour le moment, a dit Babacar Touré, son groupe "pare à des coups" et même s’il n’a pas encore "pris l’initiative d’attaquer, les intérêts des travailleurs seront quand même défendus autant que leur outil de travail". Pour lui, la décision de l’Etat est "une péripétie de plus, à la limite dans le cours normal d’une entreprise de presse, en particulier sous les latitudes des pays africains sous-développés". L’Etat, a-t-il également reconnu, a "certes le droit d’exproprier, mais aussi le devoir d’indemniser et au juste prix". Il a rappelé que dans de pareils cas, "l’indemnisation demeure un préalable". Il a averti que, pour l’avenir, le groupe Sud "réagira en fonction des situations".
Alioune Badara DIALLO
(Source : Wal Fadjri 20 novembre 2003)
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